Paul Vermeulen
Décidément, la censure racialiste s’exerçant contre les fondements de la civilisation européenne et chrétienne semble ne rien vouloir épargner. D'après The Telegraph, le « déboulonnage » de la réalité historique de notre passé, qui concernait jusqu'à présent essentiellement des personnalités, statues et noms de rues, s'étend peu à peu à tous les domaines de la vie quotidienne. Le quotidien britannique indiquait en début de semaine que l'université d'Oxford travaille actuellement à réformer et moderniser ses programmes. La musique classique serait trop européocentrée et trop blanche. La musique classique serait « colonialiste ». Et, par conséquent, il en irait de même de son enseignement.
La solution ? Remplacer les cours sur des compositeurs tels que Guillaume de Machaut ou Schubert par de la musique africaine et/ou populaire, sans plus de précisions dans ce dernier cas. Ces préconisations sont justifiées ainsi : « A la suite des manifestations internationales Black Lives Matter, le conseil de la faculté a proposé d'apporter des changements pour améliorer la diversité du programme de premier cycle. » Le but est de « décoloniser » et de remettre en question la supposée « complicité du programme actuel avec la suprématie blanche». Enseigner Mozart ou Beethoven serait trop lié à « la période esclavagiste » et imposerait une « hégémonie blanche ». Ce sont les mots employés.
Ce n'est pas tout : les cours de piano et de direction d'orchestre deviendraient facultatifs. La prochaine étape risque fort d'être l'entrée en scène de cours de rap. Ces projets font l'objet d'un rapport qui insiste fortement sur le fait que l'enseignement serait « trop relié à la période coloniale », les professeurs seraient « trop blancs » et les étudiants non blancs seraient de ce fait discriminés. Une polémique du même ordre avait déjà eu lieu à Oxford en 2018 quand l'une des bibliothèques avait été baptisée du nom de Christopher Corrington, ancien gouverneur colonial britannique. Elle a été débaptisée mais la statue de Corrington existe toujours.
Cette censure s'étend donc. Par exemple, et sous prétexte de « justice », elle touche aussi l'édition. Là, naissent de nouveaux métiers comme celui de « vérificateur » : un métier qui consiste à s'assurer qu'il y a bien des Noirs, des métis, des femmes diverses et des gays dans les romans, en nombre aussi important que d'autres personnes. Cela commence en France. Aux Etats-Unis, le manuscrit est à réécrire, ou bien l'est directement, si apparaissent des « imperfections ». Cette censure donne de véritables crises de délire, à l’exemple des réunions prétendument féministes mais racisés, autrement dit réunissant des femmes selon la couleur de peau. Des réunions réservées aux femmes noires, les autres étant jugées incapables d’avoir une opinion puisque n’ayant pas « la bonne » couleur de peau. La prochaine étape ? Un vaccin contre la peau blanche.
Source : Présent 02/04/2021