« Je reconnais avoir participé à un déjeuner professionnel avec Alain Duhamel. Ce n’est pas un déjeuner clandestin« , affirmait hier, samedi 10 avril, Brice Hortefeux après les révélations de Mediapart sur la présence de l’ancien ministre de l’Intérieur dans un appartement reconverti en restaurant par le chef Christophe Leroy.
Selon Mediapart, le déjeuner a eu lieu le mardi 30 mars, dans un appartement privé du 8e arrondissement de Paris, « où tous les jours le chef Leroy proposait à une clientèle selecte des menus entre 110 euros et 580 euros« . Une date confirmée à franceinfo par Brice Hortefeux, désormais élu au Parlement européen. Alain Duhamel, grand donneur de leçons de morale et de philosophie politique devant l’éternel, a confirmé également sa présence à ce déjeuner.
« Je me suis dit que je ne pouvais pas simplement l’accueillir dans mon bureau pour déjeuner« , explique Brice Hortefeux au sujet de ce rendez-vous. « Quelqu’un que je connais depuis toujours m’a donc proposé d’organiser un déjeuner dans un club avec un traiteur« , précise Brice Hortefeux, qui ajoute avoir « demandé à la personne si c’était légal« . « Elle m’a répondu oui. Si ça n’est pas légal, j’ai été abusé« , prétend-il. BEN VOYONS ! Rappelons tout de même qu’il fut ministre de l’intérieur de la République… Et que sait-il de la légalité ? Ce serait à mourir de rire si ce n’était pas si scandaleux. Rappelons aussi qu’il est actuellement mis en examen pour « financement illégal de campagne électorale » et « association de malfaiteurs ». Bref, quelqu’un de bien sous tous rapports…
« Nous étions moins de six. Ce n’est en aucun cas un dîner ni une soirée lors de laquelle les règles sanitaires n’auraient pas été respectées« , insiste l’ancien ministre, tout en précisant s’y être rendu « à une seule et unique reprise« .
Non seulement ces gens-là s’exonèrent de toutes les règles qui s’appliquent à l’ensemble de la population mais, en plus et se pensant tellement au-dessus du lot, ils n’ont même pas le courage d’assumer leurs turpitudes. Ils finiront, souhaitons-le, comme bien d’autres :