L’Éducation nationale est un haut lieu de la propagande en faveur de l’idéologie dominante. Elle dispose de nombreux outils pour ce faire, en particulier un internet dont elle use à profusion. Un exemple ? La mise en avant de concours auxquels les enseignants sont appelés à faire participer leurs élèves. Petit tour d’horizon du côté de l’enseignement de l’histoire et de la citoyenneté.
La page dédié », « Prix et concours », du site du ministère de l’Éducation nationale indique que « Différents concours scolaires sont proposés en partenariat avec de nombreux partenaires. Ils permettent d’initier des projets avec les élèves autour des valeurs de la République et de l’engagement. »
Quel est le menu proposé sur le versant « Histoire » et « citoyenneté » ? Voici quelques exemples révélateurs.
Des « concours en lien avec la citoyenneté et les valeurs de la République »
Concours Clémenceau. Objectif : « rapprocher les jeunes et les forces de sécurité de l’État ». Il concerne les élèves de 4e et 3e. Un objectif louable ? En apparence seulement. Pourquoi ? Le concours est réservé aux élèves d’établissements « situés dans les quartiers de reconquête républicaine sur tout le territoire ».
Louable ? Un aveu d’échec, surtout. Il y a donc des quartiers que la République doit reconquérir. Lesquels ? Des quartiers ethniques ?
Le Prix Ilan Halimi. Un jeune homme assassiné dans une cité de Bagneux (92) et dont le corps avait ensuite été abandonné sur le bord d’une ligne de RER. Il s’agit de l’affaire dite du « gang des barbares », en 2006. Le meurtre a été perpétré par une bande dirigée par Youssouf Fofana. Ilan Halimi a été choisi car il était juif et que, pour la bande en question, être juif c’est être par nature riche. Un crime antisémite, donc. Il s’agit de ne pas oublier que l’antisémitisme gangrènerait la société française. Le prix concerne des collectifs de jeunes de moins de 25 ans et vise à « faire reculer les préjugés racistes et antisémites ».
Le concours Nous autres. Objectif : « faire réaliser à des classes des productions artistiques illustrant la déconstruction du racisme et la défense de l’égalité entre tous ». Le concours concerne les élèves de la maternelle à la 6e.
Partenaires du concours : la CASDEN Banque Populaire, la Fondation Lilian Thuram et la MGEN.
Des « concours en lien avec les enjeux mémoriels »
Le Concours national de la résistance et de la déportation. Objectif : « transmettre aux jeunes générations l’histoire et la mémoire de la résistance et de la déportation ». Le concours concerne les élèves de 3e et les lycéens.
La Flamme de l’égalité. Objectif : « mener une réflexion sur l’histoire de la traite et des captures, sur la vie des esclaves et les luttes pour l’abolition, sur leurs survivantes, leurs effets et leurs héritages contemporains ». Les élèves de primaire et du secondaire réalisent « collectivement une production dont la forme finale est libre ».
Ce concours est la porte ouverte aux théories décoloniales.
Pour plus d’informations sur ces théories, voir ici la brochure de l’OJIM.
Globalement, les concours proposés par l’Éducation nationale, versant enseignement de l’Histoire et de l’éducation civique, ne concernent que trois thèmes spécifiques : le racisme, l’antisémitisme et l’esclavage. Ce simple choix est par nature idéologique. L’histoire de France, de l’Europe et du monde ne sont pas propices à d’autres concours et prix scolaires ? Poser la question, c’est y répondre.
Texte repris du site Valeurs Actuelles