Communiqué de l’Alvarium, centre communautaire d’actions locales et culturelles à Angers, qui a fait l’objet d’une perquisition hier et cinq personnes ont été placées en garde à vue :
Perquisitions : rétablissez l’ordre plutôt que de nous persécuter.
Ce matin à 6 heures, les forces de l’ordre ont fait irruption dans les locaux de l’Alvarium pour une perquisition. Quelle grave affaire pouvait bien amener le procureur de la République à envoyer des gendarmes dans un local associatif ? Le terrorisme islamiste ? Les banlieues qui s’enflamment ? La drogue ? Les voitures brûlées à Trélazé ? Apparemment non, c’est pour le vol de 2 ou 3 drapeaux devant une gendarmerie de campagne.
Quel est le lien avec l’Alvarium en tant qu’organisation et avec son local ? Aucun. De la même manière, différents domiciles d’adhérents et de gens qui n’ont rien à voir avec nous ont été perquisitionnés. À l’Alvarium comme chez les particuliers, aucune trace des drapeaux en question ; en revanche chaque fois, un homme qui ne connaissait pas les gendarmes les accompagnait. Vêtu en civil et affublé d’une cagoule, il a photographié les contenus des bibliothèques et les lieux de vie, dans l’espoir sans doute de nourrir les élucubrations journalistiques et antifascistes. La manipulation est trop grosse. Cette opération politique menée de concert avec les services de renseignement n’a d’autre but que de nous discréditer, nous ficher et faire pression sur nous. À l’issue de la perquisition à l’Alvarium l’un de nos militants qui était venu ouvrir la porte a été emmené pour un interrogatoire. Les questions n’ont évidemment pas porté sur une histoire de drapeaux volés, mais sur les membres de l’Alvarium, leurs noms, professions etc…
Manigancées on ne sait où, les “affaires” inventées ou exagérées qui sortent dans la presse servent l’agenda des antifas et de la mairie pour une demande de dissolution. Alors que nous avons pignon sur rue, que nous ne faisons rien d’illégal et que nous participons démocratiquement à des élections locales, tout est fait pour nous empêcher d’exister et nous pousser à la clandestinité. Avons-nous le droit de vivre et de penser différemment ? En tout cas nous ne céderons ni à la pression, ni à l’extrémisme vers lequel le Système voudrait nous pousser et nous cantonner. Nous avons plus de 130 adhérents en chair en os. Nos locaux existent bel et bien. À moins de réduire tout cela en poussière ou de nous envoyer arbitrairement en taule, nous continuerons à oeuvrer pour la France et les français, en particulier les plus démunis délaissés au profit de l’immigration massive.
A noter que Jean-Eudes Gannat, dirigeant de ce local, est candidat aux élections départementales…