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Macron referme le piège

 Le programme n’a pas changé.

Passe sanitaire à tous les étages et vaccination obligatoire… Le menu élyséen lundi soir fut chargé.

Nous avons tous été surpris… par la violence du propos et de la forme.

J’entends des camarades, des “rassuristes”… qui disent “restons zen, ce n’est pas applicable, ça ne marche pas, regardez en Israël ils ont déjà abandonné l’étoile verte, pardon le badge vert”.

Revenons aux fondamentaux. D’abord le virus n’est que politique. Donc évacuons immédiatement tout raisonnement de “santé publique”, tout aspect technique.

Ensuite, tout peut changer. Si besoin le gouvernement israélien pourrait le réinstituer. Tout est affaire de calendrier. D’opportunité.

Mais surtout… c’est totalement accessoire. Tout le monde sait qu’il y aura à la fois des résistants qui ne contrôleront rien et des descentes spectaculaires de flics pour contrôler. Tout le monde sait que cela ne sera pas appliqué de la même manière à Paris 6ème et à Bondy.

Cela fera de belles images à la télé (comme ceux avec fusils automatiques descendant la rue Mouffetard à Paris pour faire respecter le couvre-feu).

Mais je le répète : c’est l’écume.

Ce qui compte pour Macron et ses complices ce n’est pas l’aspect pratique mais la charge symbolique de ces dispositifs : la création de deux groupes, en opposition frontale.

Les vaccinés et les non-vaccinés.

Vous noterez que ces dernières semaines, tout le débat public a été orienté sur ce point. La haine monte, délibérement attisée ; nous sommes dans une nouvelle guerre de religion.

On voit des médecins, des journalistes la bave aux lèvres, sur les plateaux de télé, tendre le bras et annoncer la nécessité de vacciner la planète entière, enfants et animaux domestiques compris.

En outre, Macron a vendu la mèche. Sa phrase peut-être la plus importante lundi soir fut :

L’épidémie sera présente «pour plusieurs mois encore de l’année 2022»

Avril 2022. L’horizon est évident.

De “président des riches”, ou “président des élites”, Macron devient donc de facto le “président des vaccinés“.

Il transmute les divisions classiques (modernes/anciens, élite/gilets jaunes, nationalistes/globalistes, gauche/droite etc.)… en “vaccinés/non vaccinés”, une classification intime, ontologique, organique.

Et donc beaucoup plus forte.

Chacun peut en faire l’expérience : il suffit de discuter avec des covidéments… Ils sont de plus en plus fanatisés. La vaccination cristallise cela.

Le couillonavirus lui permet également d’évacuer la réforme explosive des retraites (qui aurait pu le faire tomber) (tout le monde semble d’accord sur ce point).

Il a fait croire qu’il voulait la mener (grosses caisses dans les médias les semaines qui ont précédé)… puis il peut annoncer qu’il ne la fera pas “tant que l’épidémie ne sera pas sous contrôle” !

C’est habile de sa part. Le virus a bon dos, une fois de plus.

Ainsi, il est facile de prédire le futur : la présidentielle de 2022 ne sera que Covid, et rien d’autre. Et a fortiori, les mois précédant l’élection.

Plus grave encore… autre tour de magie… le virus va s’effacer… si, si, alors qu’il y aura toujours des cas et des morts… Les vaccinés n’accuseront plus le méchant Covid, mais ils pointeront du doigt les horribles non-vaccinés !

Nous serons donc non seulement des tueurs de grands-mères, voire espérons-le bientôt d’enfants, mais surtout les responsables de la poursuite de la terrible pandémie !

Renforçant encore davantage la haine, le ressentiment dans le camp des vaccinés, groupe déjà bien fanatisé.

Voilà comment Macron referme le piège.

Et voilà pourquoi la situation s’aggrave et commande un certain… pessimisme.

Enfin, je tiens toujours à rappeler la dimension globale de la covidémence, facteur sans doute le plus important mais qui échappe encore à bon nombre de personnes.

Les mécanismes à l’oeuvre en France se retrouvent hélas dans… virtuellement tous les pays.

Ainsi, utiliser l’argument “la France rejoint le Tadjikistan et est donc une dictature” (François Asselineau), sous-entendu la France est isolée, est une erreur grossière.

Il y a seulement des différences d’intensité, des particularismes locaux, des calendriers locaux, et des différences de style. Mais derrière, les mêmes objectifs, la même pensée, les mêmes éléments de langage.

La France n’est donc pas une exception, ni Macron notre problème unique.

Les mois passent (déjà 17) et rien ne semble pouvoir entamer la puissance de la covidémence (en tant que psyop servant un ou des objectifs politiques).

POST-SCRIPTUM

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour valider mon analyse…

Non la France n’est pas une exception… L’Angleterre rejoint la meute… 24 h après l’annonce de Macron… Et à 5 jours du soit disant “freedom day” (19 juillet)…

Compulsory vaccinations for care home staff in England backed by MPs.

From October, anyone working in a Care Quality Commission-registered care home in England must have two vaccine doses unless they have a medical exemption.

The House of Commons approved the regulations by 319 votes to 246.

Vaccinations obligatoires pour le personnel des maisons de soins en Angleterre soutenues par les députés.  

À partir d'octobre, toute personne travaillant dans une maison de soins agréée par la Care Quality Commission en Angleterre doit avoir deux doses de vaccin, à moins d'avoir une exemption médicale.

  La Chambre des communes a approuvé le règlement par 319 voix contre 246.)

(source BBC)

Quand à la Belgique… pas la vaccination obligatoire des soignants pour le moment “tant qu’il reste de la marge“… Mais juridiquement ils y travaillent déjà… (source NWS)

L’obligation vaccinale pour les soignants n’est donc pas exclue mais elle n’interviendra que dans un deuxième temps, si la sensibilisation n’est plus suffisante, précise-t-on.

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