par Jany Leroy
Une nouvelle vidéo diffusée par Valeurs actuelles vient s’ajouter à la célèbre série intitulée : « L’insoumis craque nerveusement ».
La scène se déroule le 10 juillet, sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris. Jean-Luc Mélenchon avance d’un pas décidé vers le centre de vaccination éphémère installé non loin de là. Ce n’est pas le moment de l’énerver. Il peut attraper le Covid à tout instant. Plus que quelques mètres à parcourir et il sera sauvé.
Un passant inconscient de la gravité de la situation s’avise de demander au futur immunisé s’il peut le prendre en photo en sa compagnie. L’accompagnant explique poliment qu’il est impossible de photographier le Michael Jackson de la gauche en raison du risque d’attroupement. Des fans en délire pourraient venir arracher sa veste noire, lui transmettre toutes sortes de maladies, etc. Le personnage anonyme insiste. Il veut sa photo aux côtés du roi soleil et aggrave son cas en faisant allusion au plaidoyer de l’insoumis en faveur de la diffusion des visages des policiers sur les réseaux sociaux lors des discussions sur l’article 24 de la loi Sécurité globale.
L’insolent est allé trop loin. Le clash est inévitable. Jean-Luc Mélenchon fonce droit sur l’opportun et l’invective : « Je vous dois quelque chose ? Je veux pas. J’veux pas, connard ! Parce que je t’appartiens pas. Dégage. »
Le tir est ajusté mais le connard bouge encore. « C’est pas la peine de m’insulter », se plaint-il. « C’est pas la peine de m’emmerder », répond l’outragé. Se croyant enfin débarrassé du gêneur, le covido-susceptible reprend sa longue marche vers le baraquement dressé par le professeur Hidalgo. Alors qu’il s’apprête à entrer dans le sanctuaire, l’attaquant, qui n’a rien lâché, redouble de questions sur la motivation de cette fin de non-recevoir. « Mais pourquoi donc ? Mais pourquoi t’est-ce ? » Il veut sa photo. Un croquis, à la rigueur. Une esquisse au fusain. Le grand chef des Insoumis sur fond de coucher de soleil… Pourquoi pas un canevas qu’il pourrait remplir de fils de laine durant les longues soirées d’hiver ?
Si près du but, cette fois, c’en est trop. Dans un demi-tour stratégique, le soldat Mélenchon revient sur l’assaillant et sort l’artillerie lourde : « Parce que je te dois rien, je ne te connais pas. Pète-lui la gueule ! » Ni une, ni deux, le garde du corps n’en fait rien. Il connaît le tempérament de feu de son maître à penser. Il ira mieux en sortant de la baraque. « Allons, allons, oubliez cet incident fâcheux… »
Quelques jours plus tard, alors que Jean-Luc Mélenchon se dirige tranquillement vers un centre de vaccination contre la rage, un passant l’accoste… « Je peux faire une photo avec vous ? » Au comble de la fureur, le politicien s’effondre, foudroyé par une overdose de colère. À quelques mètres de la porte d’entrée du centre. C’est rageant, non ?