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« Panique en Australie. Les rayons sont vides, pénurie de tout !! » L’édito de Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, chers impertinents, 

Comme vous le savez sans doute je me méfie toujours la toute puissance de l’Etat, ici comme ailleurs, car c’est toujours le même résultat à l’arrivée.

Les Etats ne savent pas nous enrichir, mais avec une constance étonnante partout à travers le monde, ils s’évertuent avec une efficacité remarquable à appauvrir leurs populations.

C’est une constante historique.

Pour que quelque chose ne fonctionne pas, souvent le confier à l’Etat est une bonne chose.

Pourtant je suis un grand pragmatique et je sais très bien que nombreuses choses ne peuvent et ne doivent d’ailleurs relever que du public.

La privatisation n’est jamais l’alpha et l’oméga, bien évidemment tout est beaucoup plus nuancé que cela, mais ces derniers temps, avec la « gestion » du coronavirus, qui est un SARS-CoV-2 (un petit rappel salutaire à faire de temps à autres pour ne pas oublier ce que l’on veut nous faire oublier lorsque l’on nous change les mots) les Etats nous donnent quelques exemples truculents d’incompétences et de résultats délétères.

Souvenez-vous en France au tout début de l’épidémie, quand les masques (que nous n’avions pas) ne servaient à rien (puisque l’Etat n’en avait pas) sont devenus obligatoires (quand on en a eu)… Beaucoup savaient s’en procurer, pour la simple et bonne raison que tout le monde ou presque arrivait à en faire venir de l’étranger. Les pays du Maghreb par exemple n’ont pas interdit la vente de masques, donc il y en avait là-bas comme dans les pays de l’Est. Mais pour l’Etat français il fallait interdire l’importation de masques. Du coup en voulant contrôler l’approvisionnement en masques, notre Etat bienveillant, mais stupide, a créé de toutes pièces une pénurie sans même s’en rendre compte. Nullité crasse à tous les étages. C’était un problème de marché et d’offre et de demande. Tout le monde voulait des masques mais la sécu voulait les payer à bas prix comme d’habitude. La France n’était pas livrée et les Américains payaient le double ou le triple en dollars pour les avoir avant les autres.

Cette fois-ci c’est en Australie que la bêtise étatique se déchaîne au point de provoquer une pénurie de tout digne de l’ancienne URSS, l’Union Soviétique que les plus jeunes n’ont jamais connu… Cela ne nous rajeunit décidemment pas… Il n’y avait rien à manger en URSS, et l’Australie en est exactement au même point. 

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