Dessin de URBS dans Le Monde du 19 octobre
Puisque, désormais quasiment tout se décide ailleurs que chez nous avant de nous être imposé. Et que le peu qui nous reste relève de magistrats corrompus par l’idéologie droit-de-l’hommiste…
Le président de la République, accompagné du garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, a prononcé, lundi, un long discours pour le lancement des soi-disant « Etats généraux de la justice » et discuté avec des professionnels, des forces de l’ordre, des étudiants et des citoyens de la Vienne pour tenter de faire croire que la France était encore maîtresse de sa justice, un des principaux pouvoirs régaliens.
Mais Emmanuel Macron, s’il est malhonnête en la matière, n’est pas dupe de la réalité de la situation. Il sait très bien que plus rien (ou presque) n’échappe désormais à la férule des institutions européenne et aux sanctions de la Cour européenne de justice ou de celle des droits de l’homme… Il sait aussi que nous sommes de plus en plus nombreux à exiger, pour sortir notre pays de ce piège, la dénonciation des engagements de la France vis-à-vis de ces carcans. Certains le font avec conviction et audace, comme le CER. D’autres ne font que… prendre le train en marche, en totale contradiction avec leurs comportements antérieurs, comme Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou Michel Barnier, tous candidats à la prochaine élection présidentielle sous l’étiquette des Républicains mais aussi Jean-Luc Mélanchon ou Arnaud Montebourg, candidats à gauche !
Il a donc choisi, dans son discours, de cibler ceux qui militent pour cette démarche de bon sens et condamné les remises en cause du droit européen : « Je suis étonné, pour rester pudique, de voir que dès qu’il y a un problème nous en revenons à cette vieille maladie française qui consiste à dire : c’est l’Europe », concernant des textes « signés, puis ratifiés souverainement ». « Qu’est-ce que c’est que cette affaire ? Il nous faut donc les défendre », a-t-il lancé. « Une démocratie, où on laisse la défiance s’installer, la justice être attaquée, est une démocratie qui sape ses propres fondements ».
Mais quel rapport avec le fait que la plus grande partie des règles juridiques nous sont imposées par l’Union européenne et basées sur un droit anglo-saxon qui n’a jamais été le nôtre.
Osant même ajouter : “Mais l’Europe, c’est nous. C’est nous qui l’avons faite, choisie, construite.” Rappelant que des textes, comme la Convention européenne des droits de l’homme «que la France a rejoint souverainement», constituent «des outils fondamentaux pour défendre les droits de l’Homme. Cet humanisme français et européen qui nous fait et nous distingue est à défendre», a-t-il insisté.
Comment un tel aveuglement est-il encore possible ?
Et vous accepteriez de voter une fois encore pour un imposteur ? Souvenez-vous :
En 2017 :
« Si Macron est élu… c’est cinq ans de foutus » !
Et, en 2022 :
» Si Macron est réélu… cela fera dix ans de foutus » !