Selon une étude de l’INSEE, si les tendances démographiques récentes se prolongeaient, la population de la France augmenterait jusqu’en 2044 pour atteindre 69,3 millions d’habitants. Elle diminuerait ensuite, pour s’établir à 68,1 millions d’habitants en 2070, soit 700 000 de plus qu’en 2021.
À partir de 2035, les décès seraient plus nombreux que les naissances.
D’ici à 2070, la pyramide des âges serait largement modifiée. Le nombre de personnes de 60 à 74 ans resterait stable, celui des 75 ans ou plus devrait croître de 5,7 millions, tandis que celui des moins de 60 ans diminuerait de 5,0 millions. Portée par la hausse des 75 ans ou plus, la part des 65 ans ou plus dans la population augmenterait fortement, de 21 % à 29 %. Elle croîtrait ainsi au même rythme que par le passé, entre 1972 et 2021.
La poursuite du vieillissement de la population jusqu’en 2040 est quasi certaine. Son ampleur varie peu selon les hypothèses retenues. En 2040, il y aurait 51 personnes de 65 ans ou plus pour 100 personnes de 20 à 64 ans, contre 37 en 2021. Entre 2040 et 2070, l’évolution de ce rapport de dépendance démographique est beaucoup plus incertaine et dépend davantage des hypothèses retenues.
Cette baisse de la démographie s’accompagne d’un remplacement de population, selon des chiffres analysés par Gérard Pince :
Le grand remplacement sera patent en 2070 lorsque les personnes issues de l’immigration extra européenne deviendront majoritaires.
En 2020, le nombre d’immigrés et de leurs descendants provenant de pays extérieurs à l’Union européenne s’élève en France à 9.945.000 personnes (Source : France, portrait social). Selon Gérard Darmanin, il convient d’ajouter un stock de 700.000 clandestins ce qui porte le total à 10.645.000 personnes. Sur la base des tendances actuelles, on prévoit l’injection de 300.000 migrants par an jusqu’en 2070, ce qui représente un total de 15 millions (1).
On applique un taux de progression de la population de 1,57 % pour les migrants déjà sur place et pour les migrations prévues (2). Les immigrés et leurs descendants déjà présents sur le territoire passeront de 10,6 à 23 millions en 2070. Les 15 millions de migrants à venir entre 2020 et 2070 et qui auront aussi des enfants représenteront une population de 22,9 millions de personnes soit au total 45,9 millions en provenance principalement d Afrique en 2070. (3)
S’agissant de la population autochtone, on adopte par optimisme un taux de progression nul alors qu’il est déjà négatif dans de nombreux pays européens. Par ailleurs, on prend en compte une émigration annuelle de 200.000 français de souche (160.000 en 2006 et 270.000 en 2018) ce qui explique d’ailleurs le faible solde migratoire dont se gargarisent les immigrationnistes. Source. La population autochtone sera donc égale à 44,4 millions (54,4-10) en 2070.
La France comptera alors 80,3 millions d’habitants avec 45,9 millions de personnes principalement d’ascendance africaine et qui seront majoritaires.
1-Il s’agit d’une hypothèse fondée sur l’entrée annuelle de 400.000 migrants. (Par exemple, 277.406 +138.420 au titre de l’asile en 2019) et le départ de 100.000 d’entre eux vers d’autres pays. Source.
2-On a en effet constaté que le taux de croissance des départements de la Manche, des Deux Sèvres et de la Vendée qui n’ont presque pas d’immigration atteignait 0,17 % par an pour la période 1990-2007 (Source : statistiques locales de l’INSEE). Sachant que la population française métropolitaine (65 millions en 2020) s’accroît de 0,4 % et que les 54,4 millions d’autochtones (65-10,6) n’augmentent que de 0,17 %, un simple calcul montre que les 10,6 millions d’origine immigrée progressent au rythme de 1,57 % ! Ce taux de croissance correspond à une fertilité d’environ 2,8 enfants par femme qui s’avère inférieure à ce que l’on observe dans les banlieues.
3- Contrairement aux affirmations des immigrationnistes, le taux de fertilité des migrantes décroît lentement pour deux raisons. La première résulte des mariages puisque les hommes vont le plus souvent chercher une conjointe dans leur nation d’origine, ce qui annule le déclin attendu d’une longue présence en France. La seconde tient au fait que les nouvelles arrivées proviennent de plus en plus d’Afrique noire où la fertilité reste parmi les plus hautes du monde.
https://www.lesalonbeige.fr/vers-une-baisse-de-la-population-en-france/