Depuis une vingtaine d’années, l’agroécologie est en marche partout en France, multipliant les labels “BIO, Haute qualité environnementale, zéro résidus de pesticides “que l’on voit fleurir partout.
Céréaliers et maraîchers cherchent à réduire le plus possible les intrants chimiques. Mais les attaques de la nature, mauvaises herbes ou champignons dévastateurs, comme le mildiou, se poursuivent, d’autant que le temps humide ne fait que favoriser ces adventices et ces maladies des plantes.
Si rien n’est fait, ces attaques peuvent détruire en un rien de temps toute une parcelle et mettre les agriculteurs en grande difficulté, mais ceux-ci ne sont pas toujours d’accord sur le traitement et surtout son dosage.
Heureusement, avec le développement de la recherche, les agriculteurs ont développé des solutions ciblées et abandonné le “tout chimique” si destructeur de la biodiversité. Afin d’utiliser le moins de chimique possible et de bien cibler son utilisation, c’est-à-dire uniquement lorsqu’elle est indispensable, le diagnostic est primordial et exige des agriculteurs de plus en plus de technicité. Pour les aider, des outils d’aide à la décision existent, notamment des capteurs mobiles installés sur les parcelles et qui leur indiquent, directement sur leur smartphone, le degré d’hygrométrie, de pluviométrie, la température de l’air ou la vitesse du vent, toutes informations qui aident à la décision.
La France est le premier exportateur mondial de semences, et entend bien conserver cette première place. Aussi la recherche s’active pour travailler la sélection des variétés compatibles avec les modifications climatiques et pouvoir également assurer notre autonomie alimentaire.
CH
https://www.tvlibertes.com/actus/agriculture-la-recherche-sactive