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Après les éoliennes, la supercherie des voitures électriques

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La Commission Européenne désire interdire la vente de véhicules thermiques, c’est-à-dire à essence et diesel à partir de 2035. Le directeur général du constructeur Stellantis, Carlos Tavares, a donné une interview où il démontre que les voitures électriques constituent une supercherie écologique mais aussi une catastrophe sociale. Extraits :

Avec le mix énergétique européen, un véhicule électrique doit rouler 70 000 kilomètres pour compenser la mauvaise empreinte carbone de fabrication de la batterie et commencer à creuser l’écart avec un véhicule hybride léger (…) il y avait des méthodes moins chères et plus rapides pour réduire les émissions que celle-là (…).

On sait aussi qu’un véhicule hybride léger coûte moitié moins qu’un véhicule électrique. Il ne faut pas perdre de vue non plus que nous risquons […] de perdre les classes moyennes qui ne pourront plus acheter de voiture et qu’il y aura des conséquences sociales. Oui, ce risque existe si nous ne réduisons pas nos coûts. Les technologies électriques sont 50% plus chères que les technologies thermiques.

Au total, vaut-il mieux accepter de faire rouler des voitures hybrides thermiques très performantes pour qu’elles restent abordables et apportent un bénéfice carbone immédiat, ou faut-il des véhicules 100 % électriques que les classes moyennes ne pourront pas se payer, tout en demandant aux États de continuer à creuser le déficit budgétaire pour les subventionner ? C’est un débat de société que je rêverais d’avoir, mais, pour l’instant, je ne le vois pas.

Ce qui est clair, c’est que l’électrification est la technologie choisie par les politiques, pas par l’industrie.

Nous verrons dans quelques années les constructeurs qui auront survécu et les autres [Il faut 5 ouvriers pour construire un moteur thermique contre 2 ou 3 pour un moteur électrique, NDLR]. Sans transition progressive, les conséquences sociales seront majeures.  Mais nous ne sommes pas seuls. Nous avons tout un écosystème de sous-traitants autour de nous. Il va falloir qu’ils bougent aussi rapidement que nous. »

C’est la brutalité du changement qui crée le risque social

https://www.lesalonbeige.fr/apres-les-eoliennes-la-supercherie-des-voitures-electriques/

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