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[POINT DE VUE] Elle aurait préféré que l’accident de Marion Maréchal soit mortel !

Capture écran Camille Stineau
Capture écran Camille Stineau
Camille Stineau ne se retrouvera probablement jamais au tribunal. Les délits de presse, c’est pour la droite...
 
Camille Stineau est journaliste. Son profil X nous apprend qu’elle écrit pour BlastArrêt sur imagesBasta!Off Investigation et Rapports de force. Il est possible, au vu de cette liste et sans trop s’avancer, de se dire que cette dame est probablement marquée à gauche. Ce n’est pas un jugement de valeur : quelqu’un qui écrirait pour le JDDValeurs actuelles ou Boulevard Voltaire (et comme il aurait raison !) serait probablement de droite. Ce qui pose problème, c’est quand les convictions politiques le poussent à ne pas respecter la vie de ses adversaires. Et, dans ce domaine, la gauche est scandaleuse, sans doute parce que son immunité médiatique la protège du scandale.

Il y a quelques jours, Marion Maréchal et son mari, l’Italien Vincenzo Sofo, ont été victimes d’un très grave accident de la route en Calabre, pendant leurs vacances. Un autre véhicule s’est brusquement déporté pour éviter un animal et les a percutés à pleine vitesse. Les photos de leur voiture, complètement emboutie, sont impressionnantes mais, heureusement, la députée européenne et son mari n’ont rien. C’est M. Sofo qui s’est chargé de publier un message, sur son compte X, dans lequel il qualifie de « miracle » leur mésaventure et partage une photo du couple à l’hôpital, aussi indemne que leur voiture est hors d’usage. Le terme de « miracle » ne semble en effet pas galvaudé.

Un « mème » très explicite

C’est là qu’intervient Camille Stineau. La journaliste a commenté cette nouvelle d’un simple « mème ». Précisons le mot : un « mème », c’est une image, venue d’on ne sait où, que de très nombreux internautes connaissent et qui s’applique à une certaine catégorie de sentiments. En la postant, on envoie une opinion aussi claire, voire plus, qu’un long tweet. Ici, Mme Stineau a choisi un mème célèbre : deux images d’un homme noir, qui est d’abord plein de joie et de surprise, puis que l’on voit immédiatement très déçu. En d’autres termes, le sens de cette réaction est très clairement le suivant : « Dommage qu’ils ne soient pas morts. »

 

Dans quel autre pays que la France un journaliste peut-il ouvertement souhaiter la mort d’un responsable politique ? Et qu’aurait pensé Camille Stineau si un journaliste de droite avait eu la même réaction dans le cas d’un député LFI ? Il y a, une nouvelle fois, quelque chose de totalement abject, bien au-delà de l’irrespect, dans la manière dont la gauche et ses porte-voix journalistiques traitent toute forme d’opposition. Bien sûr, il y a eu de très nombreux internautes scandalisés, qui ont dénoncé ou critiqué l’attitude de Camille Stineau. Il y a eu des hommes politiques aussi, parmi lesquels le député RN de Vaucluse Hervé de Lépinau, pour s’indigner de ce fanatisme aveugle qui consiste à souhaiter la mort d’adversaires politiques. Pourtant - puisse la suite nous faire mentir -, il y a fort à parier que Mme Stineau ne se retrouvera jamais devant la 17e chambre. Les délits de presse, c’est pour la droite.

Camille Stineau, sur X, dit être née en 1999. Elle avait donc trois ans au moment du duel entre Chirac et Le Pen, et de la mobilisation en carton-pâte d’une jeunesse qui croyait encore aux fariboles de l’antifascisme. Il semble qu’elle soit née bien plus vieille : un réflexe pavlovien d’une telle intensité, dicté par la bêtise et la haine, ne se voit plus guère dans sa génération. La confrontation avec le réel fait de la droite - le RN, mais pas seulement - un camp plébiscité par la jeunesse française. Elle ne pourra pas tuer de ses propres mains tous ceux qui ne pensent pas comme elle.

Arnaud Florac

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