Depuis plus d’une semaine, le quartier de Pontanézen, à Brest fait l’objet de nombreux incidents, suite à une opération de police. Pour certains habitants, la situation est devenue invivable dans un quartier gangréné par le trafic de stupéfiants. Beaucoup de locataires sont contraints de subir les rodéos urbains et les tirs de mortiers.
«Je suis prisonnier sans avoir commis de délit, ou peut être celui d’être pauvre».
Ces émeutes sont un petit avant-goût de ce qui se déroulera dans toutes les villes de plus de 3000 habitants si Valérie Pécresse met en place son funeste projet de disperser les habitants des cités les plus problématiques sur l’ensemble du territoire.
La loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) est une machine à fabriquer du communautarisme. Eric Zemmour estime qu’il est plus que jamais nécessaire de l’abroger :
Qu’est-ce que la loi SRU ? Une contrainte forte, autoritaire, qui impose aux villes et aux villages de France de disposer d’au moins 25 % de logements sociaux. En cas de non-respect de cette loi, le préfet intervient et impose des sanctions financières à la municipalité, donc à ses habitants, puis finit par prendre la main sur les permis de construire.
Les maires ne sont alors plus les maîtres de l’aménagement de leurs villes et l’État les punit s’ils refusent de bétonner pour consacrer un quart de leurs logements aux logements sociaux, devenus aujourd’hui les principaux foyers du Grand Remplacement.
Car tout le problème est là : le logement social est progressivement devenu le logement de l’immigration. Les grandes villes en savent quelque chose, elles qui ont vu des pans entiers de leurs territoires devenir des “cités” dominées par l’insécurité, les trafics et l’islamisation. En 2015, à Paris, 28 % des logements sociaux ont été attribués à des étrangers, 30 % à Lyon et 31 % à Strasbourg. Si on ne l’abroge pas, la loi SRU transformera, à terme, la France entière, de la plus grande ville au plus petit bourg, en “quartiers”.
Imaginez que vous vivez dans un charmant village français, traditionnel et paisible, égal à lui-même depuis des siècles. Voilà soudain que votre maire, contraint par cette loi, vous impose une HLM. Les Français s’inscrivent sur les listes et attendent. Ils attendent longtemps. Mais voilà, les centres d’accueil pour étrangers sont bondés. Les immigrés débarquent en France toujours plus nombreux et les associations qui les défendent avec véhémence réclament de les loger. Mis sous pression par les médias, voire par les juges, l’État s’exécute. Et leur trouve de la place dans ces HLM que les Français modestes attendaient vainement.
Les effets néfastes de cette machinerie légale sont nombreux. D’abord, on crée de toutes pièces des îlots d’immigrés impossibles à assimiler, parce que rien ne les y oblige et que rien ne les y aide. Ils vont vivre entre eux, coupés de leurs voisins, et s’organiser en enclaves étrangères au beau milieu de contextes auxquels ils ne comprennent rien. Ils seront mécaniquement pris en grippe par les riverains et les prendront en grippe en retour. Ainsi fabrique-t-on des zones de non-France sur tout le territoire. C’est une libanisation institutionnelle, financée par l’argent du contribuable.
Ensuite, on génère du clientélisme et de la corruption. Les logements sociaux sont souvent de hauts lieux d’arrangements bureaucratiques, où les maires les plus cyniques échangent des logements contre des votes et “achètent” des communautés qui les “achètent” réciproquement. Ces pratiques constituent un grave détournement de la démocratie comme des fonds publics.
Enfin, la loi SRU bouleverse les équilibres des marchés de la construction et du logement. Les établissements publics achètent à prix d’or des terrains, ce qui renchérit le coût d’achat des logements. Puis, le nouveau voisinage déprécie son environnement, ce qui entraîne une paupérisation des propriétaires et un déclassement général du quartier, voire de la ville entière. La loi SRU est ainsi devenue une calamité pour les populations touchées et soit les fait fuir, soit les déclasse.
Certaines communes comptent plus de 60 % de HLM dans leur parc d’habitations, ce qui aggrave le désarroi général, la pauvreté et l’insécurité. C’est pourquoi j’instaurerai un plafond de logement social par ville : plus aucun logement social ne sera construit dans les villes qui en comptent déjà plus de 30 %. La part du parc social se situe à 17 % en France, contre 3 % en Allemagne, et la France est le pays possédant le plus grand nombre de logements sociaux en Europe. Il faut stopper cette folie en supprimant purement et simplement la loi SRU et en réservant les logements sociaux aux seuls Français, en priorité à nos travailleurs précaires, qui n’arrivent pas à se loger dignement. Une nouvelle loi sera votée en ce sens dès 2022.
Il faut agir sans délai. La loi SRU est une ennemie des villes, villages et terroirs français. Elle est l’ennemie des identités locales et du mode de vie des Français. Dans ce domaine comme dans tous les autres, je serai sans complaisance pour les idéologies de gauche et pour leur effarante propension à imposer leur chimérique “vivre-ensemble”.
Un élu de Seine-Saint-Denis me le disait encore récemment : « On aura beau bétonniser toute la France, on ne parviendra jamais à loger toute l’Afrique. » Nous ne laisserons pas transformer notre pays en Liban en grand. La loi SRU ne fera plus la loi et la France restera la France.
Ainsi, la ville de La Baule, qui ne construit pas assez de logements sociaux selon l’Etat, a été mise à l’amende. Un quota de 25% de logements sociaux dans une station balnéaire qui compte 58% de résidences secondaires… Vous imaginez le résultat ? La Baule a finit par signer le contrat de mixité sociale qui va la transformer.
La valeur de l’immobilier représente une part importante du patrimoine des électeurs LaRem/LR. Ce projet de Valérie Pécresse devrait les affoler.