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« Zone interdite » irrite certains élus – Clientélisme musulman, financement de l’islamisme…

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Diffusé dimanche soir sur M6, le numéro du magazine « Zone interdite » intitulé « Face au danger de l’islam radical, les réponses de l’Etat » n’en finit plus de susciter la polémique non seulement dans les milieux bien-pensants mais aussi dans le monde des élus locaux. Et pour cause : non content de montrer à quel point des quartiers entiers de la ville de Roubaix sont devenus de véritables enclaves islamistes sur notre sol, ce reportage édifiant ose également pointer du doigt les nombreuses compromissions dont se rendent coupables certains élus avec les salafistes pour conserver leur mairie.

Librairies islamistes et poupées sans visage

Au nombre des images qui scandalisent les partisans du « vivre-ensemble » et autres islamo-gauchistes n’hésitant pas à appeler aujourd’hui au boycott de l’émission, il y a d’abord, bien sûr, cette réalité crue saisie sur le terrain par les caméras des journalistes de « Zone interdite » : ces rues de Roubaix où le grand remplacement est en voie d’achèvement, où presque tous les commerces français ont cédé la place à des boutiques musulmanes, où certains magasins proposent des poupées sans visage (« parce que c’est Allah qui crée », précise la vendeuse…), et où les librairies islamistes n’hésitent pas à exposer en vitrine des ouvrages appelant ouvertement au meurtre des « infidèles ». Certes, cette sinistre réalité, il y a longtemps déjà que nous la connaissons. Et, comme le soulignait lundi sur Europe 1 Alexandre Del Valle, il est ici question de Roubaix, mais le livre La Voie du musulman, évoqué dans le reportage, « est disponible dans pratiquement toutes les librairies islamiques de France ». « Malheureusement, ajoutait le géopoliticien, quand j’en ai parlé à deux ministres de l’Intérieur successifs […], les deux m’ont dit qu’on ne pouvait rien faire » !

Les compromissions de Guillaume Delbar

Mais ce qui a peut-être le plus dérangé dans la diffusion de ce reportage, c’est l’évocation par celui-ci des liens existant entre le maire (divers droite) de Roubaix, Guillaume Delbar, et les associations salafistes à l’œuvre dans sa commune. Rappelons quand même que Delbar, qui a par ailleurs été condamné en décembre à six mois de prison avec sursis dans une affaire d’escroquerie en bande organisée, sera jugé le 1er février prochain pour « détournement de fonds par négligence », après avoir alloué quelque 80 000 euros de subventions à l’association roubaisienne Ambitions et Initiatives pour la réussite, accusée depuis mars 2021 d’avoir dispensé des cours coraniques sous couvert de soutien scolaire. Un dossier dans lequel le numéro de « Zone interdite » diffusé dimanche soir a apporté quelques éléments accablants supplémentaires. Comme, par exemple, ces propos d’une enseignante de l’association qui, filmée en caméra cachée, explique tranquillement : « On ne fait pas cette année de cours coraniques, car on est surveillés par l’Etat »… Une utilisation frauduleuse de l’argent public dénoncée très tôt par certaines associations, et confirmée depuis par une enquête administrative. Mais cela n’a pas empêché Delbar d’affirmer devant les caméras de M6 que l’association ainsi subventionnée ne posait pas de problème…

Quand Sonia Mabrouk bouscule Lagarde

Las, Delbar est loin d’être le seul à pratiquer le clientélisme communautaire. Invité mercredi matin sur Europe 1 pour évoquer son ralliement à Pécresse, le député UDI de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde, bien connu pour ses liens avec les associations musulmanes de son département, s’est rapidement vu demander par Sonia Mabrouk si son indignation devant cette affaire de Roubaix était « sincère », alors que lui-même est régulièrement accusé « d’avoir cédé aux sirènes communautaristes par pur clientélisme et cela pendant des années ». Et Sonia Mabrouk de rappeler alors à Lagarde comment il a financé des associations musulmanes « qui se sont révélées être des coquilles vides » grâce à son enveloppe parlementaire, et notamment « l’association Gela, pour “Gestion de la langue arabe”, qui a reçu 50 000 euros mais n’a jamais donné un seul cours d’arabe. Où est parti l’argent ? Qu’avez-vous financé ? », a alors interrogé la journaliste. Réponse de Lagarde, décomposé : « Madame Mabrouk, comment pourrais-je chercher les voix de ces gens-là […] en défendant Monsieur Chalghoumi qu’ils détestent et qu’ils veulent tuer ? » Réplique cinglante et particulièrement pertinente de Sonia Mabrouk : « Mais le double jeu, Monsieur Lagarde ! Ça peut exister malheureusement, la duplicité, c’est ce qu’on appelle la compromission »…

Franck Deletraz

Article paru dans Présent daté du 27 janvier 2022

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