Le RN compte seulement 7 maires et Marine Le Pen se paie le luxe d’en sanctionner un pour des propos trop conciliants envers le camp d’Eric Zemmour :
Dans un tweet publié mercredi 16 février, l’édile [Romain Lopez, maire Moissac] confie son désarroi, après avoir été privé de la visite de la candidate du RN. En cause, selon lui, ses propos quant à la nécessité “d’apaiser le débat et de nouer des alliances locales” (…)
« Alors qu’elle devait venir à Moissac présenter son programme sur le Patrimoine et tenir un meeting, le staff de Marine Le Pen annule sa venue. En cause, mes propos sur la nécessité d’apaiser le débat et de nouer des alliances locales. Décision injuste pour les Tarn-et-Garonnais. » Ces propos ont été rédigés par Romain Lopez, maire RN de Moissac, dans un tweet publié mercredi 16 février. Peu après, l’édile a dit y voir « une volonté de [le] punir, malgré [son] parrainage », ce qui selon lui « révèle un problème de fond : le manque de démocratie interne au RN ». Et de conclure sa publication, non sans amertume : « Cela interroge sur notre capacité à gouverner dans le respect du pluralisme et des ‘libertés, libertés chéries’. »
Marine Le Pen voudrait le pouser dans les bras d’Eric Zemmour qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Romain Lopez s’était effectivement exprimé à plusieurs reprises sur la situation politique entre RN et reconquête (voir ici ici et ici)