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Guerre d’Ukraine – Jour 64 – La Pologne rêve-t-elle d’annexer la partie occidentale de l’Ukraine ?

 

29 avril 2022
Alors qu'elle a entamé son troisième mois, la guerre d'Ukraine comporte toujours un grand risque d'escalade entre les Etats-Unis et la Russie. 
Se rendant compte que l'armée ukrainienne est condamnée à perdre la guerre, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne essaient de conjurer l'inévitable en organisant en Allemagne, sur la base militaire de Ramstein, un sommet de coordination des livraisons d'armes. En fait, ces acheminements auront de plus en plus de mal à arriver à leurs destinataires du fait de la destruction des voies ferroviaires et, plus généralement, de l'intensification des frappes balistiques de précision sur les dépôts pétroliers, les entrepôts d'armes et de véhicules blindés - sans oublier la corruption endémique du pays qui fait qu'une partie des armes livrées sont revendues. Pris dans une tenaille de plus en plus serrée (frappes de missiles à l'ouest du pays et offensive du Donbass à l'est), le gouvernement ukrainien semble essayer d'ouvrir un autre front, en Transnistrie - éminemment dangereux puisque la Roumanie, membre de l'OTAN, et l'Ukraine enserrent ce petit territoire où se trouvent des troupes russes dédiées au maintien de la paix. Comme le dit l'une de nos sources, le conflit semble devenir une "guerre d'usure". Mais contrairement à ce qu'avaient espéré les Occidentaux, la Russie tient le choc des sanctions; donc la prolongation de la guerre ne sert plus qu'à une chose, conduire, lentement mais sûrement, le pays à une partition de fait, le long d'une ligne qui va de Kharkov à Odessa
 
La Bataille d’Ukraine

La guerre au sol

Synthèse d’après Southfront.org

“Des combats acharnés se poursuivent dans la zone située au sud d’Izioum, sur tout le périmètre de la tête de pont russe. (voir carte ci-dessus) On observe des avancées tactiques des forces armées russes et de la République Populaire de Donetsk presque partout.

Selon les informations disponibles, les combats les plus violents se déroulent sur le flanc droit de l’offensive, près du village de Velika Kamichevakha, ainsi qu’au “tranchant” de l’offensive, au centre de la tête de pont, près du village de Novaïa Dimitrovka. Après avoir capturé Novaïa Dimitrovka, les troupes russes s’approcheront directement de l’autoroute Barvenkovo-Slaviansk et menaceront de la couper.

Les combats ont un caractère continu. L’Armée ukrainienne dispose de suffisamment d’effectifs pour empêcher les troupes russes de faire une percée profonde où que ce soit, malgré l’allongement de la ligne de front dans cette zone.

Dans le même temps, les forces armées ukrainiennes continuent de retirer leurs unités de la tête de pont restante sur la rive gauche du Severski Donets – de la zone de Liman-Iampol et du saillant de Severodonetsk, conservant leurs positions les plus avancées à l’est entre Severodonetsk et Popasna, où de violents combats se poursuivent.

Il est probable que l’armée ukrainienne quitte bientôt Liman et retire ses troupes pour renforcer les flancs de son groupement – près de Barvenkovo et Slaviansk”.

Comme Xavier Moreau l’avait annoncé depuis plusieurs semaines, le gros de la bataille va être livré pour Slaviansk et Kramatorsk. Et il n’est pas impossible que l’on ait un deuxième Marioupol: 

“Les troupes russes qui les précèdent devront faire face à une énorme agglomération de Slaviansk-Kramatorsk, qui a été préparée pour une défense prolongée. Les forces armées ukrainiennes  la défendront comme une “forteresse assiégée”. 

D’une manière générale, les forces de Kiev tentent de gagner le plus de temps possible pour préparer des fortifications supplémentaires dans la zone des villes de Slaviansk et Kramatorsk.

La Russie mise actuellement sur sa puissance de feu massive et sur sa capacité à frapper des cibles au cœur du territoire contrôlé par Kiev avec des armes de haute précision. Ainsi, l’armée russe garde l’initiative stratégique et veut ainsi acculer les troupes de Kiev à se retirer des positions bien fortifiées en évitant aux troupes russes à devoir multiplier les assauts.

Roumanie et Pologne prêtes à envahir la Transnistrie?

“Une menace particulière pèse sur la Transnistrie. Autour de cette petite république non reconnue, d’un côté, les forces armées polonaises, roumaines et moldaves concentrent des milliers de soldats, tandis que de l’autre côté, les forces armées ukrainiennes déploient de nouvelles unités formées par des étrangers, notamment des nationalistes turcs de l’organisation d’extrême droite Loups gris”. 

Pour l’instant, nous n’avons pas pu recouper l’information de troupes polonaises prêtes à intervenir en Transnistrie. De même, il faudrait pouvoir confirmer la présence des Loups Gris que l’on signalait hier aussi bien à Kharkov qu’à Nikolaïev. Ce qui est certain, en revanche, c’est que la tentation est grande pour les Kiéviens de mettre la main sur le dépôt de munitions de Kolbasna

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