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L’extrême gauche, laissée en terrain conquis

Abracadabra ! Jean-Luc Mélenchon s’est intronisé Lider Maximo. Le chef de La France insoumise, admirateur du dictateur cubain Fidel Castro, était déjà l’adepte des hologrammes : ils lui permettent de dupliquer son personnage en autant d’avatars sur plusieurs scènes en même temps. Cette fois, le magicien a entrepris de faire gober qu’il serait le vrai gagnant de la présidentielle et devrait être le prochain premier ministre, fédérateur de sa « Nouvelle Union populaire écologique et sociale » (Nupes).

L’artiste aurait tort de se priver : personne n’ose lui dire qu’il fabule, se prend pour un autre, se moque des Français. Cette apathie s’explique : Mélenchon n’a-t-il pas participé, avec le camp du Bien, au « barrage à l’extrême droite » qui a contribué à faire échouer Marine Le Pen ? Ce fait d’armes contre une prétendue renaissance du fascisme vaut bien d’autres trucages du même tonneau.

L’état de grâce dont se réclame l’illusionniste n’abuse cependant que les assoupis. Il suffit d’ouvrir les yeux : l’entourloupe sur « le cordon sanitaire » a permis à l’extrême gauche, sectaire et violente, de se comporter en terrain conquis. Oui, il y a un danger pour la République. Mais il est à débusquer dans la stratégie d’infiltration insurrectionnelle du soi-disant Insoumis. Non content de faire cause commune avec l’islam politique et ses exigences de respect – LFI s’apprêterait à investir à Vénissieux le militant franco-algérien Taha Bouhafs -, le voici prêt à fédérer tout ce que la gauche en perdition compte de mouvements radicaux prêts à tout pour survivre. Les écologistes ont été les premiers à signer, dimanche, un pacte avec LFI en vue des législatives. Parallèlement, le maire EELV de Grenoble, Éric Piolle, veut autoriser le burkini, maillot islamique, dans les piscines publiques.

Derrière le tour de passe-passe du jongleur de mots, il y a une manipulation sémantique : la « France populaire » que Mélenchon entend unir n’est pas celle des bals musettes, des apéros et des gauloiseries. (La suite du bloc-notes sur Le Figaro)

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