L’INSEE envisage de changer les questions du recensement et de ne plus demander la nationalité d’origine des immigrés.
C’est plus pratique pour masquer le phénomène de remplacement de population.
C’est Michèle Tribalat qui a levé ce lièvre :
La définition française de l’immigré a été calibrée pour suivre l’immigration étrangère en France et ses effets démographiques à travers la génération née en France de parent(s) immigré(s). L’abandon de la nationalité à la naissance dans le bulletin individuel et l’ajout d’une question sur le lieu de naissance des parents prévus pour 2024 vont conduire à une rupture majeure dans la définition de l’immigré et du descendant d’immigré. […]
Cette discontinuité conduira à une rupture majeure dans l’étude de l’immigration en France qui ne sera plus celle de l’immigration étrangère, mais comprendra désormais les effets de la mobilité internationale des Français. Toute personne née à l’étranger sera un immigré, y compris les Français nés à l’étranger et les enfants nés en France de parent(s) nés Français à l’étranger seront désormais, eux aussi, des descendants d’immigrés.