- La technique de l’opium
Dans leur entreprise de déni et d’enfumage, les immigrationnistes doivent également prendre en compte la question des attentats. En matière d’attentats, il va de soi que certains des arguments qui viennent d’être recensés sont tout à fait inopérants, qu’il s’agisse de la technique du passeport ou de celle du connard.
Heureusement pour les immigrationnistes, le terrorisme musulman a ces dernières années connu une évolution bienvenue : la plupart des attentats sont désormais commis, à coups de couteau, de machette ou de véhicule lancé dans la foule, par des individus isolés. Il est donc assez aisé pour les immigrationnistes de mettre ce type d’actes sur le compte du déséquilibre mental, en utilisant ainsi la technique évoquée dans le paragraphe précédent. Certes il n’est pas rare que des témoins d’une attaque croient avoir entendu son auteur crier « Allah Akbar ». Mais les journalistes ont soin de préciser que l’auteur était au moment des faits sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool et/ou avait effectué dans le passé des séjours en hôpital psychiatrique. L’argument du déséquilibre reste donc, dans des attentats de ce type, utilisable et plus ou moins présentable.
Reste tout de même le cas des attentats plus structurés, commis à plusieurs, organisés et dûment revendiqués, qui n’ont pas encore tout à fait disparu et pour lesquels l’argument de la folie ne tient plus. Jamais à court de ressources enfumatoires, les immigrationnistes dégainent alors cet argument imparable : « le problème c’est les religions. Sans cet opium du peuple, il n’y aurait plus d’attentats, et en outre beaucoup moins de guerres ».
L’argument de l’opium du peuple recèle lui aussi les deux ressorts que nous connaissons bien désormais. Il permet d’une part de dédouaner l’immigration puisque le problème n’est pas l’islam mais les religions de façon générale. Les immigrationnistes ajoutent cette nuance : c’est surtout la version intégriste des religions qui est dangereuse, précisent-ils, en s’empressant de souligner que « l’immense majorité des musulmans sont pacifiques et bien intégrés ». L’argument de l’opium du peuple a comme les autres son deuxième intérêt : il permet bien entendu d’attaquer les Français et leur religion catholique, « responsable de tant de crimes, des croisades à la colonisation en passant par l’inquisition, la pédophilie des prêtres et l’antisémitisme ». L’argumentaire immigrationniste est ici le reflet des positions athées ou plus exactement anti-catholiques qui sont celles de la classe dominante depuis la révolution française.
L’argument de l’opium du peuple utilisé pour noyer le poisson des attentats est évidemment tout aussi bidon que les précédents. N’en déplaise aux athées, le christianisme a été évidemment pour l’Europe un puissant facteur de civilisation et l’Eglise un cadre structurant majeur. Ajoutons également que les deux grands systèmes criminels du XXe siècle, le communisme et le nazisme, n’avaient aucun rapport avec le christianisme puisque l’un était athée et l’autre païen.
- La technique de l’inversion
Reste un dernier registre de la délinquance immigrée pour lequel les immigrationnistes doivent consentir un nouvel effort d’imagination manipulatoire : les actes émeutiers. On peut rapprocher des émeutes les déclarations de haine anti française, qu’elles prennent la forme du rap ou des menaces ou insultes de rue, qui ont toutes la même motivation : la haine des Blancs.
Pour ce type d’actes délinquants, les immigrationnistes ne peuvent utiliser les autres arguments évoqués plus avant. L’argument du passeport ou la technique du connard ne fonctionnent pas car les Français de souche émeutiers (ou rappeurs) sont rares. De même on peut difficilement mettre les actes émeutiers, qui sont quotidiens, commis en bande et organisés, sur le compte de la folie. Il serait également aventureux pour les immigrationnistes d’utiliser l’argument de l’opium du peuple, dans la mesure où les catholiques sont encore plus rarement émeutiers ou rappeurs que les Français de souche de façon générale.
L’immigrationniste n’est pas pour autant à bout de ressources et détient une ultime arme secrète et imparable : « Les émeutiers et ceux qui crient leur haine de la France sont en réalité des victimes : les vrais responsables sont les Français ».
Selon les immigrationnistes en effet, les Français, et les occidentaux de façon générale, sont coupables des trop grandes inégalités existant entre les pays, coupables de l’aide insuffisante apportée au tiers-monde et coupables de leur soutien aux dictateurs, tous ces facteurs étant pour une bonne part, selon-eux, à l’origine de la pauvreté des pays du Sud et de l’immigration qui en résulte. Les occidentaux sont également coupables de leur mode de vie et de leur richesse, qui encouragent l’immigration et créent en outre le phénomène des réfugiés climatiques. Ils sont coupables du racisme, de la xénophobie et des discriminations, qui provoquent en retour la haine des immigrés. Ils sont coupables de la ghettoïsation des immigrés dans les quartiers de relégation. Dans l’esprit des immigrationnistes toutes ces explications viennent fortement atténuer la responsabilité des immigrés, qu’ils soient émeutiers, délinquants ou simplement haineux.
Bien entendu ces arguments sont tous de mauvaise foi. Tout est faux dans cet argumentaire victimaire et complaisant. Le mauvais fonctionnement des pays du tiers-monde n’a rien à voir avec l’attitude des occidentaux à leur égard et résulte intégralement du comportement des populations concernées (indolence, racisme, tribalisme, violence, absence de contrôle démographique, absence d’Etat efficace…). De même les comportements émeutiers ou délinquants n’ont aucun lien avec la pauvreté : ils sont plutôt directement liés au trafic de drogue et à la volonté de faire fonctionner les quartiers comme des enclaves étrangères. De même encore, les immigrés nous haïssent, non pas à cause de notre prétendu racisme, mais en raison de leur racisme à eux, sans commune mesure avec le nôtre, ainsi qu’en raison de leur volonté de revanche et de conquête. L’argument de la ghettoïsation est tout aussi grossièrement infondé : les Français ont depuis cinquante ans déversé des milliards dans le financement de ces quartiers, où les immigrés sont le plus souvent logés gratuitement, et dans les subventions et aides distribuées à leurs habitants.
S’il faut une preuve de l’inanité de l’argument du ghetto, on peut aisément constater que les immigrés se montrent tout aussi délinquants, émeutiers et haineux quand ils habitent les HLM des centres-villes ou les petites bourgades de la France profonde dans lesquelles l’Etat collabo-immigrationniste les dissémine.
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Il va sans dire que les immigrationnistes sont fortement aidés dans leurs efforts rhétoriques par les médias, qui ne délivrent que des informations soigneusement filtrées, expurgées, déformées, voire purement et simplement construites de toute pièce. Les techniques médiatiques de base consistant à cacher 99 % des « faits divers » et à ne pas communiquer les noms des délinquants lorsqu’ils sont immigrés apportent ainsi à l’enfumage immigrationniste une contribution considérable.
Les immigrationnistes sont donc de gros menteurs et de grossiers faussaires. Précisons d’ailleurs qu’une partie d’entre eux en ont tout à fait conscience : ils savent parfaitement que leurs arguments sont de mauvaise foi. Mais leur bonne conscience n’en est pas pour autant entamée : leurs arguments, même délibérément malhonnêtes, sont en effet, dans leur esprit, au service du Bien, le monde meilleur, sans frontières et sans races qu’ils appellent de leurs vœux. C’est aussi pourquoi tout est bon et tout est légitime dès lors qu’il s’agit de combattre les serviteurs du Mal, les fachos, les racistes, les nationalistes, les réacs, les passéistes. « Pas de liberté pour ces ennemis de la liberté », comme disaient les révolutionnaires de 1789.
Ajoutons que la mauvaise foi immigrationniste a une autre motivation, plus psychologique. Comme nous l’esquissions dans un paragraphe précédent, les immigrationnistes n’ont pas le choix en effet : ils doivent à tout prix défendre leur identité immigrationniste et progressiste, la position sociale qui lui est attachée ainsi que l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. Reconnaître la fausseté de leurs arguments conduirait en quelque sorte les immigrationnistes à se nier et à perdre leur identité, ce qui serait pour eux bien plus difficile à endurer que les affres du mensonge.
Terminons. Le ressort principal de la personnalité, de la psychologie et de l’identité des immigrationnistes est bien entendu la haine de soi, le diagnostic a été posé de longue date par les meilleurs analystes de notre société décadente : haine des Français, haine de leur propre pays, haine de leur propre passé, haine de leur propre civilisation, de leur propre peuple, de leur propre race, de leur propre famille. C’est la haine révolutionnaire, à l’œuvre depuis plus de deux-cents ans. Consumés par la haine, les immigrationnistes n’ont évidemment pas pour souci de rechercher la vérité ni de respecter les canons de l’honnêteté intellectuelle : leur objectif est de détruire, afin de pouvoir ensuite édifier le monde meilleur. Puisqu’elle est sublime et sacrée, cette fin justifie pour eux l’usage de tous les moyens.
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