L’ancien ministre de la Santé désormais porte-parole du gouvernement Olivier Véran, plus de deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, l’a reconnu le mercredi 7 septembre dans Le Parisien.
Le gouvernement a d’abord réservé les masques aux soignants directement exposés aux malades, empêchant les pharmacies d’en vendre au grand public dans un contexte de stocks insuffisants. Le Premier ministre d’alors, Edouard Philippe, le ministre de la Santé, Olivier Véran, et la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, ont d’abord tous insisté sur son inutilité pour le grand public.
Olivier Véran reconnaît :
“Une partie de l’opinion nous a reproché d’avoir sciemment menti sur les masques, pour cacher la pénurie. Ce n’est pas le cas”. “La vérité, c’est que, sur les masques, nous nous sommes trompés, ni plus ni moins. Nous, l’Organisation mondiale de la Santé, les autorités sanitaires internationales. De bonne foi, certes, mais nous nous sommes trompés”.
L’ex-ministre de la Santé sort un livre jeudi (Par-delà les vagues, Éd. Robert Laffont) qui est pour lui “l’occasion pour présenter (ses) excuses.”
Il reconnaît également que certaines mesures lors du premier confinement ont pu paraître “absurdes”.
“Par exemple, quand on rouvre les terrasses de restaurant en exigeant des bacs à fleurs ou des panneaux de plexi pour séparer les tables”.
Un début de commencement de mea culpa ? Nous attendons la suite.