En Suède, selon les résultats partiels des élections législatives, dimanche 11 septembre, portant sur près de 95 % des bureaux de vote, le bloc de droite mené par le chef du Parti modéré de rassemblement (parti conservateur), Ulf Kristersson, appuyée par les Démocrates de Suède emporterait une majorité absolue de 175 à 176 sièges, contre 173 à 174 sièges pour le bloc de gauche de la première ministre sortante sociale-démocrate Magdalena Andersson.
L’autorité électorale du pays scandinave a prévenu que le verdict du scrutin devrait attendre mercredi 14 novembre, tant les scores sont serrés. S’ils se confirmaient, la gauche quitterait le pouvoir après huit ans aux manettes durant lesquels a été constatée l’explosion des viols, de la violence, de l’insécurité dans le pays scandinave.
En Suède, le poste de premier ministre revient traditionnellement au premier parti de l’alliance victorieuse. Un total de 349 sièges sont attribués à la proportionnelle aux partis réalisant au moins 4 %. Pour être investi, un premier ministre ne doit pas avoir 175 voix ou plus contre lui, mais pas nécessairement une majorité absolue en sa faveur.