Dans un article précédent, j'évoquais la forte probabilité qu'apparaissent dans le sillage de l'offensive ukrainienne dans la région de Kharkov de nouveaux "Boutcha" portés une fois encore dans la meute ukro-atlantiste par une hystérie médiatique russophobe.
Malheureusement cela n'a pas loupé, à peine 48h00 après a capture des secteurs de Balaklaïa, Koupiansk et Izioum, les forces ukrainiennes ont "découvert" des civils torturés et tués "officiellement" par des soldats russes. "Ben voyons !" comme dirait le Zébulon français des diversions circulatoires systémiques.
En préambule, je n'évoquerai ici pour rappel que 3 massacres parmi les centaines qui ont ensanglanté l'Ukraine depuis 2014 :
A qui profite ces crimes ?
- 18 février 2014 : tuerie du Maïdan par des snipers postés pour la plupart au dernier étage de l'hôtel "Ukraïna" (occupé par les émeutiers, sabotant l'accord politique entre les opposants et le président Ianoukovitch (coalition et élections présidentielles anticipées) pour redonner la main aux bandéristes politiquement très minoritaires.
- 2 mai 2014 : tuerie d'Odessa par des ultra nationalistes ukrainiens à la maison des syndicats (occupée par des manifestants pro-russes), sabotant le mouvement antimaïdan qui prenait de l'ampleur et réclamait la tenue d'un référendum populaire fédéraliste.
- 2 avril 2022 : tuerie de Boutcha (4 jours après le départ des russes mais au lendemain de l'arrivée du bataillon nationaliste ukrainien "Safari"), sabotant la rencontre réalisée la veille à Astana en Turquie pour amorcer un cycle de négociations entre Moscou et Kiev avec l'abandon du projet d'intégration ukrainienne dans l'OTAN.
Comme prévu, les thuriféraires du mondialisme libéral nous ressortent ici encore de leur casque ukropithèque un (et probablement des) crime de guerre russe commis en Ukraine, zet il ne serait pas étonnant de voir ce vautour de BHL venir clabauder bientôt cheveux au vent et chemise débraillée au dessus des cadavres (et surtout devant les caméras !)
Voici la transcription d'un conversation téléphonique entre un reporter et une femme d'Izioum au sujet de sa sœur restée aux cotés de son mari malade dans cette ville capturée sous les forces armées ukrainiennes: Elle témoigne de la situation actuelle :