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Les indignations très sélectives de Clémentine Autain

Ça balance, ça balance… Entre arroseur arrosé et « c’est çui qui l’dit qui y est », la vie politique française tourne désormais comme une toupie folle autour de la NUPES, et plus précisément de LFI. Particulièrement des dames – précisons, dans le contexte de wokisme fou que nous vivons, qu’elles se revendiquent comme telles.

Deux sont particulièrement actives dans la prise de parole : Mesdames Sandrine Rousseau d'EELV et Clémentine Autain de LFI.

La première s’étant lancée dans une chasse à l’homme sans pitié, plus récemment contre l'Insoumis Adrien Quatennens puis l'écolo Julien Bayou ; le parti de Mélenchon a multiplié les conférences de presse pour prouver à quel point leurs brigades de répression du vice et de la promotion de la vertu sont efficaces.

Et voilà, horreur et putréfaction, que pendant la diffusion des images de la prise de parole de Mathilde Panot, lors de la conférence de presse concernant l'affaire Adrien Quatennens, le 21 septembre dernier, la cheffe du service politique de France 24, Roselyne Febvre, s’est laissée aller à un moment de sincérité.

Croyant son micro coupé, elle lâche « Je ne peux pas les blairer ». L’affaire en serait restée là si son confrère Bertrand Chameroy ne l’avait aimablement balancée dans sa chronique sur « C à vous » (France5). Clémentine Autain a aussitôt réagi sur Twitter : « La cheffe du service politique de France 24 ne peut pas nous "blairer". Un bug de micro et tout s'éclaire... » On ne voit pas bien ce qui s’éclaire, à moins que la NUPES et LFI, gens dont la tolérance n’échappe à personne, ne s’estiment discriminés par les médias.

Interrogée par Libération, Roselyne Febvre se justifie : « C à vous a mal raconté l’histoire, dit-elle, Pierre Jacquemain (journaliste en plateau avec elle au moment des faits) était outré que les femmes soient les seules qui se jettent à l’eau pour répondre aux questions. Et moi, j’étais choquée par cette histoire de claque et la réaction de Mélenchon. Je dis à Pierre, oui, que je ne peux pas les blairer après cette histoire de baffe à sa femme, mais c’était un propos qui était censé rester hors antenne. »

Comme étaient sans doute censées rester hors antenne les confidences faites à Sandrine Rousseau sur les déboires conjugaux de ses compagnons de route.

Les internautes, eux, ne sont pas choqués. Comme l’écrit l’un d’eux au Figaro : « Je ne vois pas ce qu’il y a de répréhensible à trouver les adeptes de la secte LFI "imblairables". Il ne se passe pas de jour sans que ces agitateurs professionnels et factieux patentés ne défrayent chroniquement… la chronique. Les extrêmes sont par nature turbulents, mais ceux-là ne cessent d’enrayer, de leur propre aveux, le fonctionnement des institutions démocratiques par le chahut et les obstructions permanents, transformant la Chambre des députés en cour de récréation inepte. Sans parler du comportement individuel délictueux de certains d’entre eux. »

Quant à l’indignation de Clémentine Autain, elle est plus que risible. La dame, en effet, est nettement plus directe dans ses commentaires, volontairement publics ceux-là. C’est ainsi qu’elle a réagi, mardi, à la nomination du préfet Lallement comme secrétaire général de la mer, en tweetant : « Quand cessera-t-on de prendre la mer pour une poubelle ? » Autrement dit, le préfet est une ordure… C’est fin, c’est élégant, c’est d’une haute portée philosophique et politique. Bref, c’est du LFI pur jus.

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