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Ces médias qui craignent la liberté d’expression

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En France, le pouvoir et ses médias protègent les censeurs mais insultent les défenseurs de la liberté d’expression. Cette régression est acceptée par beaucoup de ceux qui, principalement à gauche, se réclament de la démocratie. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer la panique qui gagne le camp « progressiste » depuis l’annonce du rachat de Twitter par Elon Musk. La radio publique France Inter, pour qui le pluralisme des idées répond à des préalables conformistes, a par exemple choisi de traiter cette information en soulignant qu’elle rendait « l’extrême droite euphorique » (le lien ici). 

Que le milliardaire veuille « libérer » le réseau social, qui avait exclu Donald Trump (88 millions d’abonnés), est vu comme un risque fascistoïde. France Inter remarque ainsi que votre serviteur, qui s’est réjoui de cette initiative du patron de Tesla et de SpaceX, aurait reçu des soutiens de la « fachosphère ». Bref, défendre la liberté d’expression, pour ces journalistes financés par l’Etat, est une menace. Jamais ces gardiens du politiquement correct ne s’indigneront des atteintes portées au libre débat. Lundi, YouTube a ainsi censuré mon émission de la veille (Face à Rioufol, sur CNews) dans laquelle je critiquais l’autoritarisme de la politique sanitaire du gouvernement et rappelait, en relatant de simples évidences, que les vaccins n’empêchaient par la transmission du virus. 

S’il y a une dérive totalitaire, elle est chez ceux qui veulent imposer un discours officiel en cherchant à faire taire la contradiction. La lutte contre les « fake news » et les « propos haineux » sont des prétextes moraux pour mettre sous surveillance étatique les trop imprévisibles réseaux sociaux. Dans Le Monde du 31 octobre, Laetitia Avia poursuit son combat liberticide en signant une tribune avec Rachel-Flore Pardo où il est écrit : « Bien sûr qu’il faut davantage réguler les géants de la communication publique que sont FaceBook, Twitter, Google, TikTok et Instagram, mais on ne peut plus laisser Telegram (ndlr : messagerie privée) hors des radars ! ». Personne ne conteste, à commencer par Musk, qu’une liberté sans modération est impensable. La législation européenne du Digital Serice Act aura évidemment à s’appliquer, tout comme la législation française. Les appels au meurtre, à la violence, au racisme, à l’antisémitisme, les promotions de la pédophilie ou du viol n’ont pas leur place sur la Toile, c’est une évidence. Mais quand un point de vue conservateur devient potentiellement un « discours haineux », quand un fait peut être néanmoins qualifié arbitrairement par un juge de « fausse information », c’est bien le libre débat qui est entravé. Musk, parce qu’il fait trembler les propagandistes, rappelle que la libre expression mesurée est à la base d’une démocratie digne de ce nom. L’actuelle servilité de trop de médias français incite les réseaux sociaux à prendre la relève. Cette presse-là  s’est noyée.

https://blogrioufol.com/ces-medias-qui-craignent-la-liberte-dexpression/

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