Les militants pro-migrants infiltrent l’Éducation nationale
Collecte de dons, rencontre avec l’Auberge des migrants, ateliers de bénévolat, ethnographie à la frontière… Ce programme du parfait activiste immigrationniste a en réalité été concocté par l’une des professeurs de philosophie du lycée Watteau à Valenciennes pour ses élèves de classes préparatoires littéraires. Ce 2 décembre, cette enseignante, connue par ailleurs pour ses activités militantes – elle a notamment fondé avec son mari une association d’accueil des migrants dans les Hauts-de-France et écrit plusieurs ouvrages à ce propos –, projette d’emmener ses élèves à Calais auprès des migrants.
Ce n’est pas la première fois que les élèves du lycée Watteau sont encouragés par leurs professeurs à s’engager en faveur des immigrés. Déjà au mois de janvier dernier, cette même enseignante avait mobilisé ses étudiants à collecter des vêtements et des sacs de couchage pour les « exilés » avant de les emmener sur le terrain à Calais. Surpris par cette activité, un parent d’élève a décidé d’alerter le collectif « Protégeons nos enfants », proche d’Éric Zemmour. « Cette professeur a le droit d’avoir des engagements personnels, mais elle n’a pas à les exprimer au sein de l’école », rappelle Agnès Marion, porte-parole du collectif auprès de BV. Et de s’interroger : « Quel est l’intérêt pédagogique d’une telle activité en classe préparatoire littéraire, si ce n’est imposer un discours militant ? » Contactés à ce propos, ni le lycée ni l’académie de Lille n’ont pour le moment donné suite à nos sollicitations.
Le cas de Valenciennes est loin d’être anecdotique. Depuis plusieurs années, des associations militantes, soutenues par des enseignants ralliés à leur cause, infiltrent les écoles. Début novembre, c’est à Marseille, au lycée Montgrand, que des élèves ont été sollicités pour prendre part à un projet de partenariat avec l’association Ramina (Réseau d’accueil des minots non accompagnés) afin « d’accueillir et d’accompagner de jeunes migrants ». À Sedan, ce mardi 29 novembre, les élèves du lycée Pierre-Bayle ont, quant à eux, été invités au festival Migrant-Scène, un événement qui prône la « liberté de circuler et de s’installer » pour tous. Les collégiens ne sont pas en reste. Il y a quelques jours, Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris, saluait la participation des élèves du collège Pierre-Mendès-France (Paris XXe) au programme Inter'Act Tour du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) pour « apprendre la réalité des migrations » et, selon les mots de l’élu, lutter contre « les idées racistes ». Ces professeurs et militants « persuadés d’être dans le camp du Bien, agissent maintenant en toute impunité », déplore Agnès Marion. Il faut dire que depuis quelques années, l’Éducation nationale laisse faire. La Cimade, association de défense des migrants, tout comme SOS Méditerranée ont ainsi reçu un agrément du ministère pour sensibiliser les élèves à la thématique des migrations et du sauvetage en Méditerranée.
« Pris un à un, ces exemples peuvent sembler isolés et anecdotiques. Mais on réalise, grâce aux nombreux signalements, qu’il s’agit en réalité d’un phénomène massif », s’inquiète Agnès Marion. L’école, sanctuaire de l’instruction, devient désormais le lieu du formatage idéologique des élèves. Des professeurs militants n’hésitent plus à se servir de leurs cours pour diffuser leur propagande, souvent au détriment de l’instruction. Ironie du sort : le 25 novembre dernier, l’Éducation nationale annonçait une nouvelle baisse du niveau en français des élèves. L’école retrouvera-t-elle sa vraie vocation, celle d’instruire plutôt que d’endoctriner ?
Clémence de Longraye
https://www.bvoltaire.fr/lideologie-pro-migrants-enseignee-a-nos-cheres-petites-tetes-blondes/