Ce texte est l’aboutissement de lectures et de remarques captées dans l’actualité et pour lesquelles on veut à chaque fois remonter le plus possible à la source pour en assurer la véracité. Et l’aboutissement, c’est une sorte de précipitation au sens chimique, inattendue au départ ; une sorte de « bon sang, mais c’est bien sûr ! ». Le fait générateur : la constatation de l’omniprésence des mots « tuer » et « meurtre » dans le vocabulaire musulman (textes fondateurs, conférences, prêches, écrits divers dont des tweets) ; une véritable obsession. Et la constatation que le meurtre est en islam (et surtout à l’égard du mécréant insoumis) parfois une option., souvent une menace, de temps en temps un banal fait divers.
Cette fois-ci, le déclencheur de cette précipitation a été la lecture de ce tweet :
Nous avons retrouvé la vidéo de l’imam Ismail et le verbatim exhaustif est le suivant :
« Quand tu ne t’es pas levé ce matin pour la prière du Fajr, tu as dit : c’est bon, je me lève à 8h, 9h. Quand je me lève, je fais la prière à ce moment-là. Dis-toi que ce péché-là, les sahabas se sont posé la question : « Est-ce que c’est le plus grand péché qui ne fait pas sortir de l’islam ? Plus grave que d’avoir tué une centaine de personnes ? Plus grave que d’avoir consommé de l’alcool ? Plus grave que d’avoir consommé de la drogue ? Que d’avoir vendu de la drogue ? Que d’avoir déclenché je ne sais combien de guerres ? Ou est-ce que carrément la personne doit refaire la chahada ? Oui, bonjour, c’est vendredi, je viens à la mosquée pour me convertir à l’islam ? Voilà, c’est à ce niveau-là. Ne délaisse pas la prière volontairement.