Deux fils de maréchaux de France, 20 fils de généraux, 1300 lieutenants, 600 autres officiers, 75 000 sous-officiers et hommes de troupes sont morts en Indochine.
Mais de ces huit années de terrible guerre bien des réalités sont tues aujourd’hui. Toute la grande presse et le gouvernement socialiste à travers le ministre des affaires étrangères M Laurent FABIUS (discours du samedi 4 octobre : « c’était un grand ami de la culture française ») ont fait unanimement l’éloge du général Vo N’Guyen GIAP.
Mais c’est oublier le traitement qui fut réservé au 35000 prisonniers français par les « Viets » sous les ordres de ce même général.
Seulement 10 000 reverront leur patrie mais rentreront dans un état cadavérique.
La guerre d’Indochine c’est huit années d’une superbe histoire militaire où l’on a pu voir des exemples d’héroïsme de courage pour la France et de valeureux soldats qui sont morts inconnus, où des commandos ont réussi de superbes actions comme les Tigres Noirs de Vandenberg.
Mais qui mentionne encore les 50 000 Mans et Meos tués l’arme à la main ou massacrés misérablement pour avoir aidé la France et pour avoir lutter pour la liberté, toutes ces filles légères lardées de coups de couteaux pour avoir trop aimé les Français?
Tous ces crimes de guerre, Giap en est en partie responsable car c’est lui qui dirigeait ses troupes. Il a conçu le système concentrationnaire viet avec une mortalité qui a atteint plus de 70%, bien supérieure à celle des camps nazis.
En plus du massacre de ses ennemis, il n’hésita pas à envoyer ses hommes par vagues, par marée humaine pour se faire décimer. Il a ainsi perdu des centaines d’hommes pour gagner ne serait-ce qu’une mitrailleuse francaise !
Mais le combat de la France en Indochine ne fut pas vain. Il a donné l’indépendance et un répit pour s’organiser : au Laos, au Cambodge, et au Vietnam en dessous du 17e parallèle.
Quelle phrase pourrait mieux conclure qu’une citation du général de Lattre de Tassigny dans son discours à la jeunesse vietnamienne le 11 juillet 1951 au lycée Chasseloup-Laubat de Saigon : « Si vous êtes des patriotes, combattez pour votre patrie, car cette guerre est la vôtre. Elle ne concerne plus la France que dans la limite de ses promesses envers le Vietnam et de la part qu’elle entend prendre à la défense de l’univers libre. D’entreprise aussi désintéressée, il n’y en avait pas eu, pour la France, depuis les croisades. Cette guerre, que vous l’ayez voulue ou non, est la guerre du Vietnam pour le Vietnam. Et la France ne la fera pour vous que si vous la faites avec elle.»
https://www.medias-presse.info/honneur-a-ceux-qui-sont-mort-en-indochine/1818/