« Il y a tout juste un an, nous annoncions par voie de communiqué la réalisation de la première vaginoplastie au CHU de Rennes, devenant ainsi l’un des rares établissements français à proposer ce parcours de soins aux personnes transgenres. Depuis, près d’une trentaine de femmes ont pu bénéficier de cette intervention au CHU. En les accompagnant dans leur transition, l’établissement participe à répondre à un enjeu de santé majeur qui concerne, rien qu’en Bretagne, plus de 30 000 personnes. Dans ce contexte, l’hôpital continue de faire évoluer son offre de soins à destination des « femmes » trans. C’est ainsi qu’ont respectivement eu lieu les 11 et 16 janvier derniers une féminisation faciale complète, une première pour le CHU, suivie quelques jours plus tard d’une vaginoplastie robot-assistée, une première française. »
A noter que la plupart de ces opérations de confort sont prises en charge par la Sécurité sociale. Lorsque ces messieurs-dames veulent « détransitionner », les actes de chirurgie de reconstruction seront également majoritairement pris en charge par l’argent public.
Après les « monsieur-madame », l’hôpital public de Rennes annonce qu’il prendra bientôt en charge les opérations de confort des « madame-monsieur » :
« Le service prévoit également, au cours des prochaines années et en collaboration avec le service de chirurgie plastique, de développer cette activité en débutant les chirurgies masculinisantes, à savoir des métaïdioplasties(création d’un pénis par allongement du clitoris) et des phalloplasties (création d’un pénis à partir de peau prélevée ailleurs). Du côté de la chirurgie plastique, le service a d’ores et déjà effectué en moins d’un an près d’une vingtaine de torsoplasties/mammectomies pour la masculinisation du torse. »
Notons qu’il y a trois semaines de cela, le professeur rennais Louis Soulat, vice-président du syndicat Samu-Urgences de France et chef des Urgences de Pontchailloux indiquait que les Urgences du CHU de Rennes étaient saturées. « Mardi matin, il y avait encore 40 patients à attendre sur des brancards dans le service » précisait-il pour l’occasion au Télégramme.
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine