Après Munich
par Bertrand Hédouin
Encore Munich ? Ça devient lassant.
Je veux rappeler tout de suite le poste occupé par Maria au Kremlin car nos journalistes de grand chemin lobotowokés sont un peu perdus, les pauvres. La belle Maria est une femme, cette femme est mariée à un homme. Outre cela, Maria est directrice du département de l’Information et de la Presse du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie. Voila pour une présentation expresse.
Maria s’est mariée en 2005 au consulat de Russie à New-York. Elle avait alors 30 ans. Maria est toujours malheureusement prise aujourd’hui en 2023. Si elle devait se remarier, je pense que cela ne se ferait pas forcément à New-York, avec un peu de recul.
Voilà pour l’héroïne de notre article. Maintenant, passons au sujet.
Vient de se tenir à Munich du 17 au 19 février non pas une fête de la bière avec ses frites et son lard mais la Conférence de Munich sur la sécurité internationale, pas moins que cela.
Cette année, aucun représentant de la Russie n’est invité, mille millions de mille sabords !
Nous sommes habitués. Nous nageons dans la schizophrénie la plus totale en Occident. Pourquoi inviter la Russie pour parler de sécurité internationale alors que nous sommes en train de l’attaquer ? C’est vrai.
Emmanuel Macron a prononcé un discours. Il s’est déplacé à Munich vendredi 17 février, apparemment sans Brigit, son femme, que je ne montrerai pas ici par respect pour les photographies précédentes.
Inviter Vladimir poutine ? Bande d’amiraux de bateaux lavoirs, vous ne vous souvenez pas du discours de Poutine prononcé le 10 février 2007 après lequel l’assemblée faite de Merkel et autres gros païens avaient souffert de troubles gastriques.
« J’estime que dans le monde contemporain, le modèle unipolaire est non seulement inadmissible, mais également impossible ». Il avait également prévenu des risques d’élargissement de l’OTAN. En 2007.
Ouah ! Le moule à gaufres !
Donc Manu débarque à Munich pour prononcer un discours.
Outre la nouveauté de la « catastrophique guerre d’agression menée par la Russie en Ukraine », ou « le bilan considérable d’un conflit catastrophique et injustifié » ou encore « l’agression privée de toute justification que je qualifierai de néocoloniale et néo-impérialiste », Manu reprend ce que les chefs d’État européens depuis les années 1950 répètent en souriant bêtement à leur audience, la nécessité d’avoir une Europe de la Défense et bla-bla-bla et bla-bla-bla. Il nous a rempli 25 minutes, le pingouin.
En remarque, à chacun de ses discours dont le dernier de Bavière, les propos sentent la main tremblante de frère Attali, le Conseiller suprême des gouvernements français depuis l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand en 1981, ancien Ministre de l’Intérieur sous le gouvernement Coty qui avait décidé de l’extermination de quarante-cinq nationalistes algériens jusqu’en 1957. Les bonnes âmes se retrouvent autour d’un bon couscous.
Pour faire rapide, ce qu’il dit est exactement le contraire de ce qu’il organise en catimini. C’est bien une règle principale de nos maîtres de l’univers en petite culotte.
Pas de crime de guerre ? Ben non, pas de crime de guerre.
Regardez ! Il répète à souhait les « crimes de guerre » commis par la Russie en Ukraine. On ne sait pas de quels « crimes de guerre » il parle. Ce n’est que du bavardage. Lui fournit aux Ukronazis, au pouvoir en Ukraine depuis le coup d’État de 2014 organisé par ces mêmes moucherons euro-américains, des canons Césars et autres chars AMX. Les Césars sont parfaits pour tuer en quantité les civils (Ukrainiens russophones) à Donetsk dans le Donbass notamment, cela se fait chaque jour, tant que les Césars fonctionnent ou existent encore, et agrandir l’abyssal déficit français, ce qui entre également dans le plan des bipèdes surhumains, les plus beaux trans-hommes de la planète, de détruire les États pour régner sur un monde fait de régions habitées surtout de débiles, ce que répète toujours inlassablement Manu.
Ben oui, en même temps, Bachi-Bouzouk !
Et puis il parle au nom de la « Communauté Internationale », le Ku-Klux-Klan euro-américain qui dirige 18% maximum de la population mondiale.
À la fin de son show bavarois bien gras, il dira : « Je ne crois pas une seule seconde au changement de régime. J’entends beaucoup de personnes appeler à un changement de régime et je leur demande « Mais quel changement ? », « Qui doit prendre le relais ? », « Qui est le leader ? », « Qui peut mettre en œuvre ce changement de régime ? » et nous avons déjà défendu des changements de régime dans de nombreux pays et cela a toujours mené à des échecs. Donc nous avons le régime russe, ses obsessions, son peuple… ».
Il veut « la défaite de Moscou, mais sans l’écraser, ce ne sera jamais la position de la France ».
« Merdre alors ! », comme pouvait s’exclamer le père Ubu.
« Je veux la défaite de la Russie en Ukraine et je veux que l’Ukraine puisse défendre sa position, mais je suis convaincu qu’à la fin, ça ne se conclura pas militairement ».
Rassurons-nous, rien d’étonnant de la nullité absolue en matière de politique internationale de Manu : il est expert-comptable et il est conseillé au Ministère des Affaires Étrangères par des spécialistes de la Russie formés pour se faire dans des MBA américains. C’est cohérent. Ensuite, il suit les ordres des Rothschild et autres meutes barbares, les sponsors des guerres à l’international, jusqu’au moment où ils pourraient eux-mêmes y goûter. Vous l’avez compris, ce serait une solution de paix.
Bon ça y est, là il part de la Bavière. Il est gentil, il donne une interview à des journalistes, des journalistes ?, du Figaro, du Journal du Dimanche et de France Inter dans l’avion, donc toujours le vendredi 17 février.
« Je ne pense pas, comme certains, qu’il faut (Note du traducteur du français au français : il aurait pu accorder en employant « il faille » mais bon, c’est un expert comptable, le chiffre et la lettre ne s’accordent pas toujours comme certains le rêveraient, que faire ?) défaire la Russie totalement, l’attaquer sur son sol. Ces observateurs veulent avant tout écraser la Russie. Cela n’a jamais été la position de la France et cela ne le sera jamais ».
Bon, tu as fait ton rot ?
Vas-y, les Russes t’attendent, il n’y a aucun problème. La porte t’est ouverte. Tu en as déjà fait l’expérience.
« Ces « observateurs » semblent dans son « esprit » être ceux qui, notamment en Europe de l’Est, se montrent plus jusqu’au-boutistes » (Le Figaro) (Pologne et Pays baltes en tête).
Ben non, tout de même !
Il était une fois un joli petit Tsyrkon qui décida un beau jour d’entrer dans le salon élyséen de Emmanuel Macron alors en pleins ébats avec son Brigit sur de la trans-techno, les narines bien gonflées, et sous les toits de l’Élysée…
Enfin, voilà Maria ! Macha ! Nous commencions à perdre patience à toujours être avec ces surhommes !
Sur son canal Telegram, Maria Zakharova répond à Manu en quatre points après le divertissement bavarois.
1- « À propos de « jamais » (« Cela n’a jamais été la position de la France et cela ne le sera jamais »). La France n’est pas née avec Macron et les restes de Napoléon que l’État français vénère toujours (Napoléon, pas forcément les restes) reposent au centre de Paris. Pour que la France comprenne, et la Russie aussi.
2- La France est membre de l’OTAN. Dans tous ses documents officiels, l’alliance indique que la Russie est un pays ennemi. Peut-être que Paris s’opposait à cela mais n’a rien pu faire et s’est solidarisé avec cette décision.
3- La fourniture d’armes sur fond de déclarations de l’inadmissibilité d’une victoire de la Russie (Note de l’auteur – dans le conflit Russie-OTAN en Ukraine avec du sang ukrainien et russe, outre celui du zombifié mercenaire pro-occidental suprémaciste anthropologique) ne laisse place à aucune autre conclusion logique que celle de la volonté d’une défaite russe. Ils vont devoir repenser.
4- Dans tous les cas, Macron est un être de valeur. Il a ouvertement avoué que toutes ces années, l’Ouest ne s’est pas seulement chargé de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Russie, mais également qu’il essaie de changer les équipes au pouvoir en Russie.
(En remarque, nous sommes en train d’assister au passage du transhumanisme au post-humanisme. Harari va être content)
« En somme, il a sans cesse cherché à être l’interlocuteur privilégié de la direction russe en sachant que dans notre pays était déployée une campagne visant le changement anti-constitutionnel des organes au pouvoir.
Rappelez-vous de tout cela quand on vous parlera de sentiments fraternels avec la Russie et de la volonté de s’unir ensemble… ».
Comment cela s’appelle ? Cela peut faire penser aux agissements d’une petite, comment dire, oui, il ne vient pas d’autre mot à l’esprit, d’une petite p..e. Qu’en pensez-vous ?
D’ailleurs, pensez-vous encore ? Après tout, c’est fatiguant tout ça.
Le budget français a bon dos, aujourd’hui le trou des abrutis comptables recherchant le pouvoir absolu.
Pas très politique tout ça, hein ?
Vous vous rappelez, le chiffre, le mot, le culte…
Allez, Jacquot, c’est bon, arrête !
« Poka zouby torchat »
https://reseauinternational.net/maria-zakharova-invite-macron-a-repenser-ou-a-tenter-de-penser/