Il agresse au couteau et blesse des policiers
L’homme, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire national depuis 2019, a en premier lieu téléphoné à plusieurs reprises à la police, déversant « un flot d’injures, d’insultes, de menaces de mort réitérées ». Le commissariat d’Albi a donc décidé, face à ces appels ultra-violents et à la menace suicidaire du mis en cause, d’envoyer deux équipes de la brigade de nuit.
Le Comorien est retrouvé torse nu sur le Pont-Neuf en surplomb du Tarn. Un policier témoigne à la barre : « Il s’est retourné vers mes deux collègues en faisant des gestes latéraux avec son couteau. Il voulait les blesser. C’est ce qu’il a fait. Pour stopper sa violence, il a fallu que j’utilise notre Taser™. Je vous promets que l’on a frôlé le drame. »
Au magistrat qui l’interroge sur la raison de la présence de ce couteau, l’homme répond : « Depuis que j’ai arrêté mon traitement pour des problèmes psychologiques, je ne suis pas le même. Je voulais me suicider. » Il explique aussi avoir arrêté son traitement médical car « la CMU ne [me] remboursait plus ».
Il est laissé libre avec une peine de sursis
Finalement, il est laissé libre car le tribunal a reconnu l’altération du discernement en raison de sa schizophrénie paranoïaque. Il est condamné à 12 mois de sursis probatoire, à payer les indemnisations aux policiers blessés, travailler et surtout suivre assidûment un traitement médical.