Le billet de Patrick Parment
La presse frémit, nos politiques s’indignent, le président s’interroge et demande à ses ministres de lui offrir des solutions. Les flics, contraints et ficelés par des lois encadrant leurs actions n’osent même plus se défendre au risque de passer pour des tueurs. Et la justice aux mains de certains magistrats « politiques » prend la défense des agresseurs plus sûrement que celle des policiers. La lâcheté de nos politiques gangrène depuis des décennies la société française, tant ceux-ci se refusent de voir la réalité en face. De gauche comme de droite. Le seul à avoir dénoncer cette atmosphère délétère, c’est Jean-Marie Le Pen. Mais que vaut la parole d’un soi-disant « facho » ? L’autre raison que l’on cache soigneusement sous le tapis, c’est l’école.
Depuis que la gauche n’a eu de cesse de déconstruire le roman national, depuis que nos ancêtres ne sont plus les Gaulois, il y a errance en la demeure et le petit écolier ne sait plus à quoi il appartient, d’où il vient et pourquoi défendre ce bout de terre où il use ses baskets. Alors, vous comprendrez pourquoi, ce n’est pas à l’école que le petit Maghrébin va apprendre l’amour de sa patrie d’adoption. Ni pourquoi il irait se fondre dans une République qui ne correspond en rien aux enseignements du coran. D’ailleurs, c’est ce que ne cesse de lui rappeler son imam à l’école coranique. Et ceux qui fréquentent les écoles catholiques n’en savent pas plus non plus. Et pour cause, elle se doit d’accueillir toute la misère du monde.
Tout ce fatras aboutit au final à ce que la rue devienne un lieu d’expression d’on ne sait quoi ? Des gamins qui se défoulent, parce que c’est quand même plus marrant que l’école et la cité quand ils ne font pas le guet pour leurs frères dealers de drogue. Parce que la France est à leur yeux un no man’s land autant qu’une vache à lait grâce à des lois et des aides qui leur permettent de revendiquer des droits qu’ils n’auraient pas dans leur pays d’origine. Combien vivent de ces allocations diverses et variées ? Une majorité eu égard à ceux qui travaillent réellement. On a même assisté au spectacle de ces élus de droite qui refusent la régularisation de sans-papiers qui bossent au noir chez les esclavagistes du bâtiment ou de la restauration. Et le Medef d’applaudir. Quand nos politiques valident la planète des singes, il est normal que le singe se rebiffe. Les responsables de ces événements ce sont bien nos politiques. Les émeutiers n’en sont que la conséquence. On se demande bien comment politiques et gouvernants confondus vont sortir de ce merdier dans lequel ils se sont fourrés ! Car le nombre de forces de l’ordre dans la rue n’y changera rien. Et comme d’habitude, ce sont les « gilets jaunes » qui paieront l’addition.