par Andrei Martyanov
Eh bien, non. Ou plutôt, tout dépend. L’incertitude et la tâche de la résoudre dans les systèmes d’armes est une chose, pour laquelle il faut une formation sérieuse en STIM (ingénierie, en général) et des moyens modernes de calcul et de traitement des signaux. Mais ce type d’«incertitude»…
«Le président Volodymyr Zelensky, frustré, a lancé une attaque furieuse contre les alliés de l’Ukraine au sein de l’OTAN mardi, alors qu’ils entamaient un sommet où ils ne savaient toujours pas comment faire avancer la candidature de Kiev à l’adhésion à l’Alliance. Zelensky, qui se rendra à Vilnius pendant les deux jours du sommet, a qualifié d’«absurde» la réticence de certains dirigeants de l’OTAN à fournir un calendrier clair pour l’adhésion de l’Ukraine à l’alliance. «L’incertitude est une faiblesse. Et j’en parlerai ouvertement lors du sommet», a tweeté Zelensky. L’alliance soutient l’Ukraine dans sa lutte contre l’invasion russe qui dure depuis 16 mois, mais plusieurs membres – notamment le président américain Joe Biden – s’opposent à ce qu’un calendrier soit fixé pour l’adhésion de l’Ukraine».
… est en fait très «certain». En fait, il n’y a aucune incertitude, puisque la faiblesse était là dès le départ (et est toujours là). Il en va de même pour le «soutien» de l’OTAN à l’opération 404, car les mathématiques et la physique de base jouent ici un rôle et les États-Unis ne veulent tout simplement pas que les images de chars Abrams en flammes et de F-16, F-15, F-35 et autres abattus soient montrées à la face du monde entier. C’est aussi simple que cela. Vous voyez, il n’y a pas d’incertitude.
Maintenant, à propos de ceci :
«En arrivant aux pourparlers, le président Emmanuel Macron a déclaré que la France se joindrait à la Grande-Bretagne pour fournir des missiles de croisière à longue portée afin de permettre à l’Ukraine de frapper des cibles russes en profondeur».
Je pense qu’il est peut-être temps pour la Russie d’examiner attentivement la France et ses atouts en tant que cibles potentielles. Quelles seront ces cibles ? Je suis sûr que l’état-major a des idées. La meilleure façon de traiter un chihuahua hystérique est de lui donner un coup de pied sous le canapé. Mais, d’une manière générale, le premier jour du «sommet» de l’OTAN a confirmé que l’OTAN «ne veut pas», un euphémisme pour dire qu’elle a une peur bleue, de la guerre contre la Russie. L’OTAN n’a tout simplement pas les ressources nécessaires pour cela. La Russie, elle, en a et c’est ce qui fait toute la différence. Pour ce qui est de l’OTAN, l’augmentation de ses activités est un rêve éveillé, si l’on considère l’état de l’économie de l’ensemble de l’Occident.
En attendant, le vieux fou est toujours là :
«Le vétéran américain Henry Kissinger a déclaré qu’il ne critiquerait pas le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour avoir fait exploser les pipelines Nord Stream, selon une vidéo publiée par deux farceurs russes. Le centenaire pensait qu’il parlait au dirigeant ukrainien lui-même. Le duo, qui se fait appeler Vovan et Lexus, s’est fait passer pour le dirigeant ukrainien lors d’une vidéoconférence avec Kissinger, ont-ils affirmé lundi. Un épisode d’une heure de leur spectacle, basé sur cette farce, a été diffusé sur les médias sociaux le lendemain. Selon l’une des séquences diffusées, ils ont demandé à Kissinger s’il croyait que Moscou avait fait sauter ses propres liaisons énergétiques sous-marines avec l’Allemagne en septembre dernier. L’ancien fonctionnaire américain centenaire a d’abord semblé hésiter à répondre, mais le faux Zelensky a insisté. «Franchement, j’ai pensé que c’était vous», a finalement déclaré Kissinger, selon la traduction doublée de l’échange».
Cette relique passe en Occident pour un homme d’État avisé. Tout ce qu’il faut savoir…
source : Reminiscence of the Future
traduction Réseau International