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Certains lecteurs abusés par les anciens logiciels politiques croient que la réduction drastique des aides sociales et des politiques publiques, telle qu’elle est proposée par Javier Milei, en Argentine, par exemple, est un projet mondialiste, et en constituerait même l’essentiel. C’est l’occasion de rappeler ici l’ambition sociale du Great Reset de Klaus Schwab. Dans son ouvrage éponyme, le gourou allemand du Forum de Davos décrit en effet un projet politique et social… aux antipodes des propositions régulières du Courrier, théorisées par Milei. Avachir les populations avec de l’argent public facile, neutraliser toute envie de se révolter par du pain et des jeux, telle est aujourd’hui l’ossature du projet politique de la caste mondialisée. Et il est frappant de voir ses convergences fondamentales avec la gauche, et singulièrement avec le mélenchonisme.
Hier, un lecteur faisait part de sa déception sur le soutien que le Courrier accorde à Javier Milei, le candidat libertarien aux élections en Argentine. Selon ce lecteur, Pierre Veyssière, le programme de libre choix porté par Milei ne serait rien d’autre que le projet mondialiste lui-même :
Rien de bien original dans tout cela c’est de la doxa ultra libérale pure et dure. Baisse du cout du travail et de la protection sociale réduction drastique de la dépense publique et privatisation des services publics c’est exactement ce dont rêve le grand capital et l’oligarchie mondialisée. C’est tout de même un peu curieux et décevant que le courrier des stratège en fasse l’apologie…
Pierre Veyssière
Il m’a semblé utile d’apporter une petite correction, donc. Distribuer des aides sociales, fourrer le nez de la bureaucratie partout pour tout contrôler, c’est le programme de la caste mondialisée, qui pratique couramment le capitalisme de connivence.
J’avais déjà consacré un point à ce sujet, en rappelant les proximités entre le programme de la France Insoumise et celui de Klaus Schwab.
Force est de constater que beaucoup d’étatistes, auto-proclamés “gaullistes”, mais qui ne connaissent pas grand chose à De Gaulle, imaginent que lutter contre le mondialisme, c’est réclamer un retour aux années Mitterrand, où l’Etat biberonne le peuple à coup d’allocations et d’aides en tous genres, rebaptisées abusivement solidarité. Ceux-là n’ont pas compris que l’avachissement de l’énergie vitale par l’Etat-Providence, c’est le projet du mondialisme aujourd’hui.
Disons même que c’est la grande force du mondialisme : faire endosser par ses ennemis et ses opposants, en toute bonne foi, ses propositions et des projets.