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À Paris et ailleurs, l’arrivée de ces migrants qui ne devaient jamais arriver

Bon, évidemment, plus personne n'est surpris, tout ça, c'était du flan, bien sûr. On apprend, ce vendredi, par BFM TV, que des migrants arrivent à Paris. Il va falloir sortir les tentes Quechua™ devant l'hôtel de ville et puis, porte de la Chapelle, on se serrera un peu plus.

Plainfaing, vous connaissez ?

En province, ce n'est guère mieux puisque, selon Vosges-Matin, un centre de vacances privé situé à Plainfaing va accueillir, de son propre chef et sans en avoir parlé au maire, une trentaine de migrants guinéens. Plainfaing, rendez-vous compte : personne ne sait exactement où c'est, et c'est très bien comme ça. Maintenant, il y aura - et ce n'est que le début - des migrants partout, jusque dans les villages les plus éloignés. Rien ne nous sera, rien ne leur sera épargné.

Oui, Darmanin avait promis, il avait bien expliqué que la France, comme disait son patron paraphrasant Rocard, n'avait pas vocation à accueillir toute la misère du monde. Ses électeurs auraient pu y croire ; ils auraient dû y croire. Peut-être y ont-ils cru, d'ailleurs ? Allez savoir.

Darmanin menteur

Maintenant, il y en a à Paris, à Plainfaing (alors que le maire est contre , mais quel crédit accorder à un élu du peuple, me direz-vous), demain, où seront-ils ? Le 19 septembre, Darmanin annonçait que la France ne les accueillerait pas. Le 6 octobre, on n'annonce rien mais on les accueille. On transforme cette invasion permanente en devoir de solidarité, quand on ne ment pas carrément, comme c'est le cas ici. « Monsieur Darmanin ment », a réagi Marine Le Pen. Que vont devenir ces nouveaux citoyens parisiens ou ces Vosgiens d'adoption ? Quel jugement vont-ils porter sur une Macronie aussi stupidement généreuse et aussi duplice avec ses propres électeurs ? Auront-ils envie de la respecter ? On ne sait pas. On s'interroge.

Nicolas Sarkozy a dit qu'il soutenait Gérald Darmanin. C'est assez compréhensible : ils font tous les deux exactement la même chose, à quelques années d'écart, c'est-à-dire rien. Des effets d'annonce martiaux auxquels succède une démission totale. De la communication, des photos, des serrage de mains dans des commissariats et, au bilan, des rues chaque jour plus remplacées. Il y aura peut-être une prise de conscience, cette fois. Il faut qu'il y en ait une... et, surtout, il ne faut pas qu'elle arrive trop tard.

Arnaud Florac

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