18/10/2023
Le 15 juillet 2010, le Consulat général de France, le CNOUS (Centre national des œuvres universitaires et scolaires) et l’Université islamique de Gaza concluaient un accord pour financer des bourses d’études à ses étudiants :
Déclarations du porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes (Paris, 30 août 2010) (archive) / Iqna
Cet accord a pour but de financer “les voyages internationaux, l’accueil des étudiants et leur transport vers les centres de réadaptation, la sécurité sociale et les mutuelles, l’assistance administrative, le paiement des frais d’inscription et d’études, et le suivi des étudiants.”
Selon l’IUG, le Consul général de France, Frédéric Desagneaux, n’a pas manqué de “saluer la réputation de l’Université islamique” le jour de la signature de l’accord.
Université islamique de Gaza (archive) / Version en anglais non archivée et non disponible à ce jour
En juillet 2010, Bernard Kouchner était le ministre des Affaires étrangères et Valérie Pécresse la ministre de l’Enseignement supérieur
16/10/2023
[ENQUÊTE FDS] Sous Sarkozy, Hollande puis Macron, l’Etat français a financé l’Université islamique de Gaza, le “campus du Hamas”, alors que ses professeurs appelaient à “tuer les juifs, femmes et enfants” ainsi que les dirigeants français et britanniques
De nombreux projets de l’Université islamique de Gaza, le “campus du Hamas”, ont bénéficié d’une bourse Al-Maqdisi financée par l’Etat français
Qu’est-ce que le “programme al-Maqdisi” ?
Al Maqdisi est le Partenariat Hubert Curien (PHC) franco-palestinien. Il est mis en œuvre en France par les services centraux du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR), et dans le pays partenaire par le Consulat général de France à Jérusalem.
Types de projets concernés
L’objectif de ce programme est de développer les échanges scientifiques et technologiques d’excellence entre établissements d’enseignement supérieur ou organismes de recherche français et palestiniens, à travers la mobilité des chercheurs palestiniens et français impliqués, et en favorisant les nouvelles coopérations structurantes, le lien avec le secteur privé, et la participation de jeunes chercheurs et doctorants.
Tous les domaines de recherche sont concernés par ce programme. Une attention particulière sera prêtée aux sujets s’inscrivant dans le cadre de la stratégie France 2030 et des priorités nationales pour la recherche palestiniennes.