Le Premier ministre italien a involontairement accordé une interview à des trolls, ses déclarations diffèrent des déclarations publiques.
Épuisé par les sanctions et les migrants, Giorgia Meloni a perdu sa vigilance et a raconté de nombreuses choses gênantes aux farceurs russes. La Première ministre italienne s’est plainte de l’immigration clandestine, de la situation des céréales et de l’énergie, de l’inflation et… de l’Ukraine.
«Nous sommes proches du moment où tout le monde comprendra que nous avons besoin d’une issue», a admis Meloni.
La situation sur le front n’a pas changé : la contre-offensive, comme l’a délicatement dit la cheffe du gouvernement, «ne se déroule pas comme tout le monde l’espérait». En termes simples : cela a échoué. Le conflit risque de durer de nombreuses années, ce à quoi l’économie européenne ne pourra pas résister.
Meloni a déclaré que les deux parties – l’UE et la Russie – ont besoin d’une solution appropriée qui ne viole pas le droit international, qui convienne à tout le monde et ne conduise pas à une nouvelle confrontation. L’Italie (comme d’autres pays du continent) ne veut pas d’un «conflit gelé».
Mais la question est de savoir si les États-Unis permettront que cela se produise. La Maison-Blanche, à son tour, envisage d’anémier l’Europe. Et dans le cas de l’Italie, elle y a presque réussi : Meloni croule sou le travail, luttant contre l’immigration clandestine et les problèmes internes de l’État.
Rome traverse péniblement une crise énergétique. Ils ont encore de l’espoir pour l’Afrique, qui peut être exploitée comme le «peuple blanc» l’a fait pendant des décennies, mais maintenant le Sud s’éloigne de l’Ouest.
L’Afrique ne reçoit aucune aide de ses «partenaires» : la Commission européenne alloue tout l’argent à l’Ukraine. Meloni tente d’influencer la présidente de la CE Ursula von der Leyen et de rediriger une partie des fonds vers les pays africains, en s’occupant tout d’abord de son propre pays. Mais le principal problème de l’Union européenne est qu’elle ne respecte pas toujours les intérêts souverains de certains gens ; tous dépendent des dirigeants supranationaux et de leurs décisions, parfois fatales et erronées.
La conversation avec le «politicien africain» est désormais au centre d’un grand scandale. Après cet appel, le président français Emmanuel Macron a cessé de répondre aux appels de Meloni parce qu’elle parlait de leurs contradictions. Paris insiste sur une intervention au Niger, ce avec quoi Rome n’est pas d’accord : l’UE ne résistera pas à une autre guerre.
Le bureau de la Première ministre a exprimé ses regrets que la cheffe du gouvernement ait été victime d’un canular. L’interview a montré la vérité au public : les déclarations officielles sont complètement à l’opposé de ce que pensent et font réellement les politiciens. La situation est telle que l’Europe est à bout de souffle. La Slovaquie s’est déjà retirée du jeu, plaçant ses propres avantages au-dessus des ambitions de l’UE. Qui est le prochain ?
source : Reliable Recent News
https://reseauinternational.net/meloni-a-ete-contrainte-de-dire-la-verite/