Après l'effet de serre, le changement climatique ! Je vous l'avais promis et ces deux sujets étant complémentaires, l'un ne va pas sans l'autre. L'article sur l'effet de serre s'était conclu sur un constat, comme quoi l'effet de serre atmosphérique résulte d'un confinement, et en aucune façon de l'interception de rayonnements incidents ou réfléchis par de prétendus « gaz à effet de serre ». Ceci remettant en cause le narratif officiel sur le climat, une correction plus générale s'imposait.
L'idée d'un « réchauffement climatique » s'est enfoncé dans les têtes d'une manière devenant suspecte. Ce qui fut d'abord une thèse possible est maintenant un principe officiel, c'est-à-dire politique. Nous devons nous méfier des prophètes médiatiques, notamment lorsque l'idée tourne au dogme, encore plus si elle en devient intoxicante et surtout lorsqu'elle instille de la frayeur, ce qui n'a pas lieu d'être car, après tout, le climat a toujours changé. Il y a aussi des gens qui pensent que le climat ne change absolument pas, d'autres qu'il se refroidit, mais ces gens se trompent. Je crois au changement climatique parce que je le vois. Il y a bien, effectivement, des changements en ce qui concerne le climat que je connais, autrement dit celui de chez nous. Je serais moins affirmatif en ce qui concerne la planète Terre en son entier, mais admettons-le, et vous verrez plus loin dans ce texte, qu'en théorie, il ne peut pas en être autrement.
Mon constat est notamment,
- Que les vendanges sont de plus en plus précoces,
- Qu'il ne neige plus en hivers, des grêles la remplacent...
- Que nous avons des orages en hiver, ce qui n’existait pas autrefois.
- Que les pluies d’été sont plus fortes, etc.
- Les printemps se font précoces,
- Les champignons poussent maintenant jusqu'à mi-novembre, etc.
Au-delà de mes observations, d'autres témoins signalent que tous les glaciers de montagne reculent, que les stations de ski manquent de neige, etc.. Pour autant, je me demande quand même si on n'exagère pas un peu les choses, car par ailleurs la mer ne monte pas autant que certains l'annonçaient. Nos moyens de mesures par satellite, qui sont très précis à ce sujet, relèvent finalement une réalité très inférieure aux craintes exprimées au XXe siècle. La Méditerranée a bien monté un peu, sauf que cela s’explique par la simple dilatation des eaux.
Remarquez que, personnellement, je vous parle de « changement climatique » et non pas de « réchauffement ». Un climat ne se caractérise pas seulement à partir de la température. Rien ne prouve non plus que ces changements résultent d'un réchauffement initial. Le climat résulte de nombreux facteurs physiques, chimiques, biologiques, etc.. Ces facteurs peuvent être locaux, d'autres sont globaux et des facteurs locaux peuvent avoir des effets plus étendus. Ce sont des facteurs locaux qui font le climat là où nous vivons. Mais lorsque le climat change quelque part, le climat global s'en trouve forcément affecté aussi. Ainsi du désert qui gagnerait en plusieurs régions du monde, ne serait-il pas normal de nous attendre à un climat plus sec partout ? Sauf qu'il ne s'agit là que d'une présomption, ce résultat n'étant pas forcément assuré. Rien n'est donc simple à propos de climats.
Le GIEC accuse le gaz carbonique (CO2) d'être responsable du dérèglement actuel. Pour ce faire, il s’appuie sur la thèse, fausse, dite du « forçage radiatif » à base de supposés « gaz à effet de serre (GES) ». Ceux qui ont inventé ce sophisme partent d'hypothèses vérifiées, à savoir principalement de l'existence d'un « effet de serre » assurant sur Terre un environnement favorable à la vie alors que ça ne devrait pas être le cas. Ces savants ont, en effet, estimé que le « bilan radiatif », entre l'énergie reçue par la Terre et celui ré-émis, était anormal vu la véritable température sur Terre, ce que l'on ne contestera pas. Je n'en sais rien en fait, cela étant invérifiable. Ils en ont conclu ensuite à l'existence d'un effet de serre atmosphérique sur lequel je les rejoins, donc ils doivent avoir raison sur ce point-là. C'est en ce qui concerne l'explication du phénomène que commence le foutage de gueule, car les GES n'existent pas, comme je le démontre dans ma page décrivant succinctement le véritable fonctionnement de ce phénomène naturel qu'est l'effet de serre atmosphérique.
Je vais me permettre maintenant d'ajouter un argument superfétatoire, à savoir que le CO2 n'existe qu'à l'état de traces dans l'atmosphère et à un taux d'environ 0,04% de l'air libre. C'est pourtant ça qui, d'après le GIEC, réchaufferait l'atmosphère ! Ce CO2 n'est cependant pas considéré comme un gaz rare, car il est possible de le retrouver plus concentré, mais plutôt sous terre (grottes, carrières) ou en solution dans l'eau, c'est-à-dire là où il ne saurait agir sur le climat. Par ailleurs, le CO2 joue un rôle important dans la biosphère. C'est un peu la nourriture des plantes puisqu'il est nécessaire à la photosynthèse. Il devrait y en avoir beaucoup plus en fait, ce que démontre son gisement profond. L'explication en est très naturelle, la photosynthèse le consomme en quasi-totalité, c'est là le constat évident de tous ceux qui savent voir et comprendre. Prétendre, comme le font le GIEC et autres bonimenteurs « réchauffistes » que celui-ci serait indestructible au point de s'accumuler n'a plus aucun sens dès lors que l'on comprend cela. Dis autrement, le taux de CO2 sur Terre n'a rien à voir avec la production de ce gaz, peu importe que cette production soit naturelle ou anthropique, mais tout à voir, au contraire, avec l'efficacité de la photosynthèse.
La photosynthèse est certainement l'élément essentiel qui a fait de la Terre une planète vivante et porteuse de vie. C'est grâce à la photosynthèse que l'atmosphère s'est remplie d'oxygène (et quasiment vidée de son gaz carbonique de surface). Par ailleurs, cette merveille renouvelle l'eau, ce que l'on apprend en étudiant plus en détail ce qui se passe avec elle. Je vous invite éventuellement à faire vos propres recherches sur le sujet, car tout cela a fait l'objet de nombreuses publications intéressantes.
Notamment par le processus physico-chimique réalisé en deux temps qu'est la photosynthèse avec,
1) Désagrégation de l'eau souterraine→ O2 (H+ disponibles parce que les photons ionisent les atomes d'hydrogène)
2) Réduction du CO2 (par les H+disponibles) → sucres + eau nouvelle
(D'après : https://planet-vie.ens.fr).
Il est aussi démontré par certains auteurs que la forêt régule le climat et génère plus d'humidité qu'elle n'en consomme. Je recommande à ce sujet le rapport Galabert : « Comprendre les cycles hydrologiques et cultiver l’eau pour restaurer la fécondité des sols et prendre soin du climat ».
Et maintenant, que constatons-nous dans le monde ?
- Des déforestations effrénées,
- L'imperméabilisation des sols qui s'étend. Des villes de plus en plus tentaculaires,
- Des agricultures toujours plus productivistes, plus intensives ou extensives, voire les deux à la fois.
- L'assèchement de cours d'eau partout dans le monde,
- Et en plus, ce qui est nouveau, des fermes devenues « solaires » !
Et vous voudriez que le climat n'en soit pas affecté ? Car il l'est, assurément ! La photosynthèse l'est aussi, notamment dès qu'on touche à la forêt. Aucun champ, aucune forêt artificielle, ne produira autant d'oxygène (O2) qu'une forêt primaire et ne parlons pas de nos rubans de bitume ou des parkings ! Par contre tout cela produit de la chaleur, généralement de la chaleur directe. En conséquence de quoi températures et taux de CO2 montent ensembles, tout simplement pour la même raison, et non pas parce que l'un entraînerait l'autre. Notons toutefois que la nature se défend car l'augmentation du taux de CO2 favorise la croissance des plantes et c'est là une très bonne chose.
La nature est fragile, certains écosystèmes étant plus vulnérables que d'autres. C'est ainsi que le surpâturage fait avancer le désert. Trop de pompages ont tué la mer d'Aral, ses poissons et aussi son climat, désormais bien plus sec et rude. L'agriculture extensive a massacré la grande prairie nord-Américaine. Les bisons s'en foutent, ils avaient été déjà exterminés ! Les paysans américains, de leur côté, n'ont pas rigolé, puisqu'ils ont dû encaisser les conséquences de leurs actes, à savoir l’occurrence des « dust bowls », ces tempêtes de poussières mortelles du siècle dernier !
D'autres exemples existent. On ne saurait aujourd'hui lister toutes les atteintes à l'environnement du monde tellement elles sont nombreuses, ni même seulement celles ayant eu un impact sur leur climat régional. En général, cela se traduit le plus souvent par des températures plus élevées et des déficits en eau. Quand une région du globe est affectée d'un changement climatique, même léger, tout le climat du globe en est forcément affecté, souvent de manière insensible, mais qui existe forcément par effet papillon. Par ailleurs, le climat global n'étant que la somme des climats locaux ou plus exactement sa moyenne en termes de mesures, le climat change, forcément !
Alors pourquoi diable avoir accusé le CO2 ? Ce n'est plus le sujet, mais j'ai un avis. Le but probable de cette arnaque, car c'est est une, consiste à nous imposer une transition énergétique et le tout-électrique. Ce n'est pas la planète qui est à préserver, mais l'investissement. Ainsi cet ogre ayant besoin de révolutions technologiques permanentes nous imposerait de nouveaux gaspillages, comme si les précédents n'avaient pas fait assez de dégâts !
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Maintenant que faire ? D'abord garder confiance en l'avenir. Le climat change, mais il n'y a pas péril en la demeure. Le bon côté du CO2 c'est qu'il verdit la planète. Le taux augmente ? C'est justement la nature qui se défend et qui, par cette voie de résilience, devrait nous décharger de nos inquiétudes.
Pour autant, faudrait-il ne rien faire ? Non, bien sûr, sauf qu'il nous faudra désormais agir avec raison. Nous apprenons de nos erreurs, donc ça va aller !
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-changement-climatique-le-vrai-251406