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Bruno Gollnisch prend la défense de Jean-Marie Le Pen et rappelle quelques vérités que la classe poltico-mediatique ne veut pas admettre

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Source Le Salon beige cliquez ici

La gauche est très forte car elle a réussi à écarter du débat actuel sa propre responsabilité dans la montée de l’antisémitisme en France en raison de la folle politique d’invasion migratoire menée, avec la duplicité de la fausse droite, durant ces 40 dernières années tout en ramenant le débat autour de l’antisémitisme supposé de Jean-Marie le Pen et du FN. Constatant que personne au RN ne semble avoir le courage de défendre le fondateur du parti, Bruno Gollnisch a pris sa plume pour commenter cette actualité :

“La répétition incessante des mêmes éléments de langage finit par accréditer comme une vérité irréfragable que le Front national, et son fondateur et Président Jean-Marie le Pen, auraient été antisémites. Cette propagande finit même par impressionner des commentateurs de bonne foi, ou de jeunes cadres et adhérents du RN, qui n’ont naturellement qu’une connaissance récente du Mouvement auquel ils doivent leur situation actuelle.

Mais cette affirmation est fausse. Être antisémite, ce n’est pas avoir tenu tel ou tel propos toujours les mêmes, et sortis de leurs contexte sur l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale ou en réponse à un ministre malveillant. C’est vouloir nuire aux Juifs, les accuser, les discriminer, les combattre, parfois de façon violente voire atroce.

Or, que ce soit dans le programme précis et exhaustif du FN, ou dans les dizaines de milliers de pages que constituent les discours de Jean-Marie Le Pen, des dirigeants du Front national, de ses élus parlementaires nationaux, européens ou locaux, on chercherait en vain la moindre incitation à discriminer les Juifs ou à leur nuire, non plus d’ailleurs qu’à l’encontre de quelque citoyen français que ce soit en fonction de son origine ou de sa religion.

Jean-Marie Le Pen a été volontaire pour combattre aux côtés d’Israël en 1956 (affaire de Suez). Militaire, il a protégé des Juifs en Algérie. Le Front national a manifesté contre la venue de Yasser Arafat à Paris lorsque celui-ci n’avait pas encore renoncé au terrorisme. Plusieurs Compagnons de la Libération, d’innombrables médaillés de la Résistance ou de la Légion d’Honneur étaient membres du FN. Le Front national comportait un Cercle national des Français juifs, fondé par Robert Hemmerdinger, médaille de la Résistance, commandeur de la Légion d’Honneur, Conseiller régional FN d’Île de France. Il y avait au Front national des Français juifs patriotes parmi les élus, les éditorialistes, et les dirigeants.

Certes, le Front national, diabolisé par intérêt, a été en butte à des calomnies récurrentes, qui ont culminé avec l’incroyable manipulation de Carpentras, où il a été faussement accusé d’avoir profané une tombe au cimetière juif de cette ville. Mais la répétition des mêmes mensonges n’en fait pas une vérité. Il est intéressant de constater d’ailleurs que certaines personnalités juives, de gauche ou non, qui attaquaient le FN à cause de sa position restrictive sur l’immigration, tiennent aujourd’hui un discours proche de celui qu’ils vilipendaient naguère.

En cette heure où le sectarisme de certains affaiblit la nécessaire solidarité nationale, il est plus utile que jamais de la renforcer en rétablissant la vérité.”

Lire aussi : la déclaration de Jean-Marie Le Pen du 18 septembre 1987 suite à la polémique sur "le détail" : cliquez là

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