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Qui peut encore nier que la Russie a déjà gagné ? Quelques précisions à l’attention des ... Sceptiques, pour rester poli

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Mes derniers articles concernant la « victoire actée » de la Russie ont suscité des réactions épidermiques de la part des adversaires les plus acharnés de la Russie qui refusent d'admettre la défaite des forces occidentales en général et de l'Ukraine en particulier.

Ces réactions reflètent non seulement le désarroi dans lequel se trouvent les ennemis de la Russie, mais aussi leur incapacité à appréhender le réel, cela par aveuglement idéologique ou par atrophie cognitive.

Et quand la réalité entre en dissonance avec leurs croyances, ces pompomgirls tentent de remplacer le réel par un narratif qui préserve leurs illusions auxquelles ils s'arc-boutent, d'autant plus que la défaite des puissances occidentales est totale, et ce, aussi bien sur le terrain militaire qu'économique et diplomatique.

Il s'agit donc ici d'enfoncer le clou de la réalité et ce texte s'attachera à expliquer que les décisions militaires de la clique de Zelensky soutenue à bout de bras par l'OTAN depuis la fin août, début septembre 2022 à Kherson et Kharkov ont été catastrophiques pour l'Ukraine, et que la bataille de Bakhmut a été déterminante pour précipiter la débâcle de la contre-offensive du 5 juin 2023. Cette guerre, imposée aux Russes par les États-Unis, est objectivement une défaite majeure pour l'impérialisme américain, et ce, malgré toutes les tentatives pour présenter la situation sous un jour favorable pour les puissances occidentales.

Encore à ce jour, les états-majors et les « experts en z'expertitudes » donnent l'impression qu'ils n'ont toujours pas compris quand et où l'Ukraine a perdu cette guerre menée par l'OTAN contre la Russie, comme l'a confirmé il y a une quinzaine de jours sur LCI un ancien général français attaché à l'état-major de l'OTAN.

Pour justifier la défaite de l'Ukraine, ce général s'est plaint amèrement que les forces de l’OTAN auraient dû armer et entraîner l’armée ukrainienne beaucoup plus qu’elles ne l’avaient fait depuis les années 2014. Cet aveu involontaire prouve une fois de plus que c'est bien l’OTAN qui est à la manœuvre contre la Russie en Ukraine, en fournissant armes et munitions, en entraînant les Ukrainiens selon les normes occidentales, et ce, depuis 2014.

La défaite de l'Ukraine et donc de l'OTAN s'est articulée en trois phases distinctes, chaque phase successive affaiblissant de manière cumulative l'Ukraine et les puissances occidentales tandis que la Russie se renforce d'autant plus.

La première phase s'est déroulée fin août et début septembre 2022 au sud de l'Ukraine, dans la région de Kherson, et à l'est, dans la région de Kharkov.

Pour rappel, lorsque l’armée russe est entrée en Ukraine pour son opération spéciale en février 2022, et elle n’avait pas le dimensionnement nécessaire pour affronter l’armée ukrainienne, puisqu'elle était forte de seulement 120 000 hommes alors que l'armée ukrainienne réunissait plus de 600 000 hommes. Il est crucial de rappeler ces chiffres, n'en déplaise aux pompomgirls qui se sont fait les chantres de l'Ukraine : en février 2022, la Russie n'était pas en capacité d'envahir et de tenir durablement les territoires de l'est et du sud de l'Ukraine, Kharkov et Kherson. Quelles que soient les raisons de leur « opération spéciale », leur armée n'était pas configurée pour combattre l'armée ukrainienne.

Au vu du déséquilibre des effectifs, la décision de la guerre a été prise par les puissances Occidentales, et non par la Russie, pour interdire une solution négociée entre l'Ukraine et la Russie. Mais cette guerre voulue par l'OTAN ne s'est pas déroulée comme les occidentaux l'auraient souhaité, comme on va le voir.

Vers la fin août et début septembre 2022, l'Ukraine a perdu la première phase de cette guerre, lorsque l'OTAN a conseillé aux Ukrainiens d'attaquer les points faibles des Russes à Kharkov et Kerson. Les Russes se sont retirés de ces secteurs en raison du déséquilibre des forces en présence, surpassés en nombre à 1 contre 4 ou 5, et au lieu de s'arc-bouter dans une défense coûteuse en hommes des territoires de Kharkov et de Kherson, les Russes ont organisé une retraite de leurs hommes en ayant au préalable préparé des lignes de défenses avec tous les types d'armes lourdes destinées à occasionner le maximum de dégâts aux poursuivants ukrainiens qui sont tombés dans un piège d'acier et de feu.

Les Russes ont ainsi, d'une part, mis leurs hommes à l'abri dans des positions préparées, et d'autre part, ont durement bombarder à distance les Ukrainiens qui se sont fait décimer par les canons russes.

Mais la version triomphaliste des occidentaux prétend que les Russes ont subi une défaite humiliante à Kharkov comme à Kherson.

Les commentateurs et experts des plateaux télévisés se congratulaient et se papouillaient d'extase en commentant la « déroute » et l'humiliation que les Ukrainiens avaient infligée aux Russes.

« Une déroute. C'est ainsi qu'a été décrite la retraite désordonnée des soldats russes postés dans les environs de Kharkiv (est de l'Ukraine), pressés et harcelés par la contre-offensive de troupes ukrainiennes à l'audace remarquable, forcés de fuir sur des bicyclettes pour certains de leurs membres ».

Mais ce que les pompomgirls occidentales présentent comme une déroute honteuse et humiliante pour la Russie est pourtant une défaite globale et irrémédiable de l’Ukraine, qui a perdu à cette occasion un nombre considérable d'hommes, tandis que les Russes ont préservé leurs corps expéditionnaires.

Il faut donc préciser les conséquences de cette prétendue chevauchée fantastique des Ukrainiens à Kharkov et Kherson puisqu'il a été dit que les Ukrainiens avançaient plus vite que les Russes fuyaient. Ce qui n'est pas entièrement faux, les Russes ayant laissé les Ukrainiens s'enfoncer dans de véritables sacs de feu.

Les pertes ukrainiennes ont donc été considérables en hommes et en matériels, et les armées ukrainiennes, aussi bien à l'est qu'au sud, ont été stoppées net dans leur offensive, et contrairement à toutes les proclamations victorieuses des occidentaux, cet épisode a été une défaite lourde de conséquence pour l'Ukraine.

Tous les petits télégraphistes des puissances occidentales ont chanté la défaite humiliante des Russes contraint de s'enfuir piteusement devant les indomptables ukrainiens, mais aucun journaliste, aucun expert de plateau, aucun général de l'OTAN n'est venu nous expliquer pourquoi les troupes ukrainiennes n'ont pas poursuivi l'armée russe en déroute jusqu'à Moscou.

Si les armées russes étaient en déroute, comment expliquer que les Ukrainiens n'en aient pas profité pour expulser les Russes du Donbass et de la Crimée à cette occasion, et même pour entrer sur le territoire de la Russie ?

Tous ceux qui ont lu quelques ouvrages relatant le déroulement d'une bataille savent que l'armée qui s'enfuit est assurée d'une destruction complète. Or l'armée russe s'enfuyait piteusement à bicyclettes pour certains d'entre eux, et comme chacun le sait, ils n'avaient que des pelles et des machines à laver pour se défendre  ! Que l'on se souvienne que les experts se vantaient que l'Ukraine avait détruit des milliers de chars et d'avions, ils avaient également tué 300 000 russes ou peu s'en faut, et pourtant les Ukrainiens n'ont même pas essayé de « reprendre » le Dombass et la Crimée en août et septembre 2022.

Si les vantardises des pompomgirls avaient un début de commencement de vraisemblance, les troupes russes n'auraient pas pu s’opposer à l’entrée des troupes ukrainienne en Russie, en direction de Belgorod et Moscou à l'est, et n'auraient pas pu empêcher le passage par Zaporijjia et la prise de la Crimée au sud, les Russes n'auraient pas pu empêcher l'Ukraine de s'emparer de Rostov sur le Don qu'ils revendiquent comme territoire ukrainien.

L'étude de la retraite russe à Kharkov et à Kherson sera certainement au programme des écoles de guerre et le lecteur, soucieux de comprendre pourquoi la Russie a déjà gagné cette guerre, verra que l'Ukraine a pratiquement perdu la guerre fin août et début septembre 2022, car elle a jeté des dizaines de milliers d'hommes à la mort inutilement parce qu'elle était persuadée de la réalité de la propagande occidentale : les Russes s'enfuyaient.

La légende explique que les Russes se sont enfuis piteusement, et pourtant les Ukrainiens non seulement n’ont pas été en mesure de poursuivre leur chevauchée fantastique, mais en fait de victoire, l'Ukraine a perdu ses soldats et ses armes lourdes, tels les chars et les transports blindés de troupes indispensables pour lancer une offensive.

Les preuves sont abondantes que l'Ukraine a subi des pertes extrêmement lourdes, et qu'elle n'avait plus les capacités pour attaquer les Russes.

Chacun se souviendra que Zelensky à fait plusieurs tournées des capitales occidentales pour demander des chars, des munitions, des transports blindés de troupes et tout à l'avenant et qu'il a promis une offensive dès que l'Ukraine serait dotée du matériel occidental, cette offensive n'a pu commencer que le 5 juin 2023.

Mais alors, que sont devenus les milliers de chars ukrainiens de début 2022, et les centaines de chars russes prétendument saisis par les Ukrainiens  ?

Chacun se souviendra également que c'est dès la fin de l'été que les puissances occidentales ont accéléré les livraisons d'armes lourdes et de munitions.

C'est par ailleurs à la même période que commencent les grandes campagnes de mobilisations ukrainiennes et l'entraînement des recrues ukrainiennes dans les différents pays membres de l'OTAN.

Et pour confirmer que l'Ukraine a perdu toute capacité à attaquer les Russes fin août et début septembre 2022, il n'y a eu absolument aucune action offensive des Ukrainiens entre septembre 2022 et le 5 juin 2023.

La presse unanime présente Kharkov et Kherson comme une grande victoire pour l'Ukraine qui est supposée avoir terrifié et humilié les Russes, mais en fait, les Russes n'ont pas reculé d'un mètre depuis septembre 2022, et les Ukrainiens ont subi des pertes considérables, compromettant ainsi la suite des opérations militaires comme la débâcle de la contre-offensive du 5 juin le prouve.

Comme conséquence de la débâcle de la contre-offensive de juin 2023, une polémique s'est installé ces dernières semaines entre les Ukrainiens et les puissances de l'OTAN pour désigner les responsables de cette débâcle, les Ukrainiens faisant le reproche aux occidentaux que les livraisons d'armement n'ont pas été assez nombreuses et pas assez rapides, laissant ainsi le temps aux russes de construire leurs lignes de défense impénétrables et les occidentaux répliquant que les Ukrainiens ne savaient pas se servir des armes occidentales selon les normes de l'OTAN et refusant de sacrifier trop d'hommes.

En fait, les arguments des uns et des autres ne sont que des tentatives d'explications et d'excuses auprès de leurs opinions publiques respectives, à usage interne. En effet, même si les alliés de l'OTAN avaient accéléré et amplifié les livraisons d'armes lourdes, les Ukrainiens devaient au préalable mobiliser une nouvelle armée pour remplacer les pertes de la fin de l'été 2022 et du siège de Bakhmut, et ensuite, il fallait entraîner ces nouveaux mobilisés.

En fait, les Ukrainiens ne pouvaient pas déclencher une contre-offensive, tout simplement par manque d'hommes et de chars, ceux perdus à Kherson et Kharkov fin août et début septembre, et ceux perdus lors du siège de Bakhmut.

Le plus paradoxal, c'est que septembre 2022 était aussi la meilleure occasion pour Zelensky de négocier un accord avec la Russie, et c'est à cette époque que le président du comité des chefs d’état-major des forces armées américaines, Mark Milley, avait également souligné la nécessité d’entamer un dialogue avec Moscou, ce pour quoi il s'est fait taper sur les doigts par Biden qui avait d'autres objectifs que la paix. L'Ukraine s'en est remise aux puissances occidentales et à leurs objectifs qui n'étaient pas la paix, entraînant ainsi l'Ukraine dans une tragédie dont elle ne se relèvera pas.

Il a été précisé plus tôt que la défaite de l'Ukraine s'est articulée autour de trois phases, la seconde phase a débuté mi-septembre 2022 avec le siège de Bakhmut.

La Russie a donc entrepris le siège de Bakhmut qui a duré plusieurs mois, et qui a été décrit comme un « hachoir à viande » dans lequel des dizaines de milliers d'Ukrainiens ont perdu la vie. La bataille de Bakhmut a concentré plus de 200 000 soldats ukrainiens pour sa défense durant de nombreux mois et les Occidentaux se sont moqués des Russes qui attaquaient un objectif militaire dénué d'intérêt.

La cécité des occidentaux n'a d'égal que leur arrogance. En attaquant Bakhmut avec des prisonniers de droit commun, les Russes ont gagné du temps pour mobiliser et entraîner 400 000 hommes et pour construire les lignes de défense pour la Crimée, en plus de focaliser des effectifs et des moyens que l'Ukraine gardait en réserve.

Ce que les occidentaux ont qualifié « d'objectif militaire dénué d'intérêt » s'est révélé être un dilemme pour les Ukrainiens : défendre Bakhmut coute que coute et y perdre des hommes par dizaine de milliers, ou ne pas défendre Bakhmut et laisser la Russie libre de ses mouvements dans toutes les directions !

Après coup, les chefs militaires américains ont reproché à l'Ukraine sa défense acharnée de Backmut, et qu'il aurait mieux fallu, d'après eux, concentrer tous les efforts de l'Ukraine vers la Crimée.

Si ces conseils tactiques bien tardifs avaient été suivis par les Ukrainiens, rien ne se serait opposé à l'avancée des Russes dans leur dos ! Mais en ne suivant pas les conseils américains, les Ukrainiens ont sacrifié des milliers d'hommes qui auraient pu être utilisés plus utilement à Zaporijjia. Côté pile, tu perds, mais côté face aussi.

En tout état de cause, les Russes ont mis à profit l’acharnement de l’Ukraine à défendre Bakhmut.

Cet « objectif militaire dénué d'intérêt » s'est révélé être un piège sans solution gagnante pour les états-majors occidentaux : même en cas de victoire de l'Ukraine à Bakhmut, les Ukrainiens n'avaient plus les ressources humaines pour exploiter une éventuelle défaite russe, ces ressources humaines ayant été décimées lors des batailles de Kherson et de Karkov, et surtout, les Russes ont ainsi eu le temps de mobiliser et d'entraîner 400 000 hommes. La bataille de Bhakmut a été une terrible défaite pour l'Ukraine, obérant définitivement toute possibilité de réussite de la fameuse contre-offensive du 5 juin.

La bataille de Bakhmut qui s'est achevé le 22 mai par une défaite totale de l'Ukraine a vu ses effets négatifs pour l'Ukraine se cumuler avec ceux des Batailles de Kherson et de Kharkov en août et septembre 2022.

Ces deux phases de la guerre sont la cause de la perte par l'Ukraine de ses troupes les plus aguerries et les plus motivées et entraînées selon les standards de l'OTAN depuis 2014.

Lorsque Zelensky a promis à ses sponsors occidentaux une contre-offensive victorieuse, celle du 5 juin, les seules troupes quelque peu aguerries pouvant être alignées contre les lignes de défenses russes étaient les 90 000 hommes entraînés en quelques mois par les occidentaux, ainsi que les forces de défenses territoriales, soit environ un total de 300 000 hommes selon les dires de l'OTAN.

Au début de la contre-offensive, les propagandistes de plateaux télévisés et autres généraux de salons où l'on cause, avaient déjà prévu à quelle tour du Kremlin, on pendrait V. Poutine, alors que, avant même que commence la contre-offensive, l'Ukraine avait déjà perdu cette guerre.

Que madame Simone puisse prendre pour argent comptant les délires de LCI peut se concevoir, mais que des « généraux » se prêtent à cette comédie laisse pantois. Qui peut croire qu'une armée de 300 000 hommes puisse gagner une guerre contre la Russie ? Une bataille ou deux, oui, bien sûr, mais la guerre !

En fait, la troisième phase de ce conflit n'avait pas encore débuté que l'Ukraine avait déjà perdu cette guerre, il s'agit de la contre-offensive du 5 juin 2023, sur laquelle je ne reviendrai pas ici, car j'ai écrit plusieurs papiers sur la question, il suffira de rappeler que les cinq mois de cette contre-offensive ont été une boucherie dans laquelle les Ukrainiens ont perdu environ 90 000 hommes supplémentaires.

Il faut rappeler une fois de plus les fondamentaux de ce conflit.

L'Ukraine n'a jamais été en mesure de gagner cette guerre, en effet, les trois premières phases de la guerre ont été une succession de pertes colossales en hommes et en matériel pour un seul des deux camps. Et pourtant, certains, ici même, que je soupçonne de déficience cognitive grave, continuent à décrire l'exact inverse de la réalité.

Mais comment croire que les Ukrainiens, qui n'ont pas pu expulser les Russes hors d'Ukraine lors de la première phase, alors que les russes « fuyaient à bicyclettes », vont faire mieux maintenant, après avoir subit les défaites de Backmut et de la contre-offensive ?

Comment croire que les Ukrainiens puissent, ne serait-ce que résister au prochain mouvement offensif des Russes, qui a débuté à Avdiïvka ou Авдеевка / Avdeïevka en russe comme on l'appellera bientôt.

Alors que la Russie n'a cessé d'accélérer sa production industrielle, à titre d'exemple, les occidentaux pensent que les Russes ont accumulé 1000 missiles pour la prochaine phase de cette guerre, les Ukrainiens ont accumulé pour leur part les pertes humaines irrémédiables.

Mais la défaite n'est pas que sur le terrain exclusivement militaire :

Les sponsors occidentaux tirent la langue quand il s'agit de continuer à financer l'Ukraine, les Polonais lorgnent plus que jamais sur la Galicie, l'ouest de l'Ukraine, et, bons camarades avec l'Ukraine, viennent de couper les échanges routiers avec leur voisin, craignant un nouvel afflux de réfugiés ukrainiens.

À Kiev même, des tensions de plus en plus graves entre Zelensky et le chef des armées font craindre un coup d'État ou une dictature de Zelensky.

Le gouvernement de Kiev vient de décider la mobilisation de 90 000 femmes et celle des étudiants, les jeunes de 16 ans, eux, n'ont plus le droit de quitter le pays.

Sur le front, des vidéos de soldats, qui n'en peuvent plus, circulent, tandis que les officiers de la garnison d'Avdiïvka ont été exfiltrés en prévision de l'avancée prochaine des Russes. Comme on s'en doute, les hommes du rang ont du mal à digérer cet abandon inquiétant. D'autant que d'après les traditions slaves, les officiers sont toujours à la tête de leurs hommes lors des assauts, contrairement aux normes de l'OTAN qui garde ses officiers bien au chaud à l'arrière, tandis que les troufions se font abattre.

Et pourtant, par aveuglement ou par bêtise, quoique l'on observe un changement de ton ces derniers jours dans les narratifs occidentaux, certains persistent à prétendre que l'Ukraine gagne.

Si cela n'était pas tragique, cela en serait drôle.

Et du côté du narratif « journalistique » il faut préparer la défaite et trouver les causes pouvant l'expliquer.

Les experts des plateaux télévisés occidentaux osent tout, et c'est même à cela qu'on les reconnaît. Et ils ne font pas dans la nuance, la großße propagande : je viens d'entendre, ce lundi 13, sur LCI que les Russes utilisent en première ligne des prisonniers de guerre ukrainiens. Voilà donc pourquoi les Russes avancent et les Ukrainiens reculent.

Je ne doute pas un instant que tous ceux dotés d'un bulbe rachidien atrophié vont en faire des gorges chaudes : « vous vous rendez compte, Simone, ces sauvages de russkofs ne respectent rien, même pas les prisonniers de guerre ».

J'avais indiqué dans un texte précédent que des milliers d'Ukrainiens se sont rendus, sans combattre pour beaucoup d'entre eux, et que certains d'entre eux avaient volontairement revêtu l'uniforme russe pour combattre contre l'Ukraine de Zelensky. Il faut être particulièrement bête à manger du foin pour penser que les Russes enverraient au front des Ukrainiens qui ne seraient pas volontaires, car quoi de plus facile que de se rendre de nouveau, mais à l'Ukraine cette fois-ci. Mais cet épisode témoigne en fait qu'une fraction non négligeable des "mobilisés de force ukrainiens" étaient des Russes dans leur cœur et qu'ils préfèrent combattre contre le régime corrompu de Zelensky.

Au-delà de la défaite de l'Ukraine et de l'OTAN, le fait que des Ukrainiens retournent leurs armes témoigne de l'effondrement de ce pays dont les dirigeants corrompus se sont vendus à l'impérialisme américain au détriment des habitants de l'Ukraine. Qui peut encore nier que la Russie a déjà gagné ?

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https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/qui-peut-encore-nier-que-la-russie-251542

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