L’agence Frontex publie les chiffres concernant l’immigration clandestine entrée en Europe de janvier à octobre 2023. Que dire, sinon que l’invasion va bon train ? Sur la période, elle a augmenté de 18 %, ce qui représente 331.600 « Européens » de plus. C’est la hausse la plus élevée depuis 2015, année record.
Les deux routes les plus fréquentées pour entrer en terre promise sont la voie Méditerranée centrale (+68 %) et la voie Afrique de l’Ouest (+95 %). Pour cette dernière, c’est une nouveauté : depuis 2009 que Frontex collecte des données, jamais elle n’avait été aussi « fréquentée ». Par ces deux routes principales sont arrivés 171.343 Marocains, Tunisiens, Sénégalais, Guinéens et Ivoiriens. Des pays stables, politiquement.
Par la troisième route, celle de la Méditerranée Est (+24 %), sont arrivés 45.122 Syriens, Palestiniens et Afghans. Cette hausse est à corréler avec la baisse que connaît la route des Balkans (-22 %) par laquelle passent Syriens, Afghans et Turcs. Pourquoi l’empruntent-ils moins ? Cela est dû « en grande partie à des politiques de visa plus strictes », explique Frontex. Les clandestins ne se soucient pas des visas, mais un pays qui durcit sa politique en la matière adresse un message de fermeté qui dissuade, par ricochet, les entrées illégales – dans une proportion certes modérée.
Le migrant type : un homme jeune, musulman
Les médias mainstream aiment mettre en avant les femmes dans les reportages sur les migrants illégaux. Cette courtoisie les honore mais fausse la perception de la réalité : en 2022 elles ne représentaient qu’entre 8 et 10 % des clandestins. Ce sont des hommes jeunes qui font le voyage – dont 9 % de mineurs autodéclarés comme tels, une minorité acceptée d’office sans grands moyens de vérification.
Notons que l’islam domine en majorité, dans les pays de départ de ces migrants. La Tunisie, le Maroc, l’Afghanistan sont musulmans à 99 %, la Turquie à 98 %, le Sénégal à 94 %, la Syrie à 87 %, la Guinée à 85 %, la Côte d’Ivoire à 40 %. À la délinquance et la criminalité liées à l’immigration illégale s’ajoute le risque du terrorisme islamiste déjà bien implanté en Europe. Double risque : que des terroristes se glissent parmi les migrants pour entrer en Europe, que les migrants se radicalisent une fois entrés chez nous. Même sans terrorisme, ces centaines de milliers de migrants musulmans et qui entendent bien le rester modifient indéniablement le paysage culturel de l'Europe en cherchant à imposer la charia parallèlement à nos lois.
La nécessité de réformer Frontex et le droit d'asile
Récapitulons : sur les dix premiers mois de 2023, l’immigration illégale a augmenté de 18 % - la plus forte hausse depuis 2015. Or, en 2022, elle avait augmenté de 64 % par rapport à 2021, avec « 330.000 entrées irrégulières […] enregistrées par l’agence européenne Frontex. Le niveau le plus élevé depuis 2016 », expliquait Le Monde. Ce ne sont pas des chiffres fantasmés que des gens d’« extrême droite » tireraient de nulle part. Ce sont les chiffres officiels de l’immigration illégale fournis par l’institution Frontex, « Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes » qui ne garde rien du tout mais en est réduite à comptabiliser les illégaux qui entrent !
Interviewée, mercredi, par Nice-Matin, Marion Maréchal a d’ailleurs préconisé de « donner un vrai rôle de police des frontières à Frontex ». Avec la création de hotspots à l’extérieur de l’espace Schengen et une redéfinition du droit d’asile qui soit drastique et ne protège que les migrants réellement en danger dans leur pays d’origine, cela constitue trois « leviers prioritaires » à ses yeux pour réformer la politique migratoire de l’Union européenne. Il n'est que temps : au rythme où ça va, chaque mois compte.