« Discriminer ou disparaître » est une alternative douloureuse dans une société où la simple constatation d’une différence nous est interdite sous couvert de lutte contre les discriminations. « Sexisme », « racisme », « transphobie », « grossophobie » : autant d’accusations qui menacent le simple constat d’une différence. Pour les tartuffes de la pensée unique, il faut nier la réalité : supprimer les sexes, les races, bref toute altérité.
Ce fétichisme de l’anti-discrimination entraîne ainsi la création d’un être indifférencié et interchangeable, sans sexe, sans couleur, sans famille ni histoire. L’individu, alors réduit à sa simple fonction de producteur et de consommateur, devient un objet de commerce qui s’achète et se vend comme au marché aux esclaves, et se retrouve finalement sans aucune défense face au Big Brother étatique et économique.
Comment, dès lors, les hommes, les nations et les peuples peuvent-ils continuer à exister dans un monde qui prône l’abolition des frontières ? Comment retrouver conscience de nous-mêmes alors qu’il nous est interdit de distinguer, de choisir, de préférer ? Comment continuer à vivre dans un monde sans limites et sans repères ?
L’auteur, par ailleurs avocat, nous propose de regarder vers la Grèce antique pour trouver des réponses: Athéna à la borne – sur ce bas-relief du Ve siècle avant notre ère, la protectrice des cités nous montre la frontière. Déesse de la sagesse, elle nous invite à méditer sur la finitude de l’homme, sur ce qui le différencie de tout autre. Car exister, c’est distinguer le Moi de l’Autre, c’est délimiter un dedans et un dehors, inclure et exclure, c’est donc discriminer.
Prenant à rebrousse-poil cette nouvelle idéologie de l’anti-discrimination qui nous contraint de proclamer – contre l’évidence – la parfaite identité de tous les hommes (mais aussi de tous les peuples), l’auteur se propose de revenir sur cette notion de discrimination qui signifie simplement distinguer, choisir, tracer des frontières, définir des limites.
Alors que toute culture, toute religion, toute pensée est fondée sur une différenciation, la discrimination serait finalement un outil nécessaire à la cohérence historique des peuples et à la préservation de la personne humaine. Peut-on vraiment faire abstraction de ce qui nous distingue ?
Initialement paru en 2029 aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, cet ouvrage est ici réédité en version augmentée et mise à jour. Il est disponible à compter de ce jour 20 novembre 2023 aux Editions de La Nouvelle Librairie.
Les points forts
- Un plaidoyer court et accessible pour la défense des peuples, de leur diversité et de leur identité ;
- L’exploitation de nombreuses sources philosophiques, juridiques mais aussi sociologiques qui attestent que le recours aux frontières est plus que jamais d’actualité en ces temps où les peuples se battent pour ne pas disparaître ;
- Un appel à la notion de limite qui nous rappelle que l’homme est un individu fini dont la volonté ne peut être absolue.
À propos de l’auteur
Thibault Mercier est avocat au barreau de Paris. Engagé dans la Cité, il a cofondé le Cercle Droit & Liberté et est auditeur de l’Institut Iliade. Il est également enseignant et donne régulièrement des conférences et formations relatives aux libertés publiques. Athéna à la borne est son premier essai, initialement publié en 2019.
Informations techniques
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?, par Thibault Mercier, Collection Iliade, Editions La Nouvelle Librairie, 208 pages. Prix : 16 euros. ISBN-13 : 978-2386080098
En vente sur boutique.institut-iliade.com et nouvelle-librairie.com
La collection Iliade
La première collection de l’Institut Iliade, ouverte chez Pierre-Guillaume de Roux en 2017 et désormais publiée aux éditions de la Nouvelle Librairie, propose des textes fondateurs pour le renouveau de la civilisation européenne. Dirigée par Grégoire Gambier, Délégué général de l’Institut, cette collection accueille des ouvrages de référence, conçus comme des balises pour éclairer la réflexion des lecteurs et les guider vers la reconquête de leur identité. Y sont notamment publiés les travaux les plus aboutis des auditeurs de l’Iliade, à l’issue de leur formation, et les ouvrages collectifs de l’Institut, autour d’une triple exigence: la nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon.
Titres déjà parus aux éditions Pierre-Guillaume de Roux:
- Thibaud Cassel, Le Chant des alouettes. Anthologie poétique, préface de Christopher Gérard, 2017.
- Collectif, présenté par Philippe Conrad, Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité européenne, 2018, réédité en 2023 (Éditions de La Nouvelle Librairie)
Titres déjà parus aux éditions La Nouvelle Librairie :
- Collectif, Pour un réveil européen, Postface d’Alain de Benoist, 2020
- Collectif, Manifeste de l’Institut Iliade, 2021
- Georges Guicard, Le privilège blanc. Qui veut faire la peau aux Européens ?, 2021
- Thierry DeCruzy, Démondialiser la musique. Une réponse au naufrage musical européen, 2022
- Pietro Ciaponni, Les défis de l’Europe. Les racines d’une civilisation et les limites d’une bureaucratie, 2023
- Balázs Orbán, Comprendre la stratégie hongroise, avant-propos de Viktor Orbán, Préface de Thibaud Gibelin, 2023
https://institut-iliade.com/linstitut-iliade-reedite-un-ouvrage-de-defense-des-identites/