Je voulais revenir sur l’intervention de Marc Sanchez, le Secrétaire Général du SDI le Syndicat des indépendants qui faisait part il y a quelques jours des difficultés des indépendants et des patrons de TPE.
Je rappelle que les TPE c’est un peu plus de 40 % de l’emploi salarié dans notre pays, qui compte des millions de petites entreprises… qui peuvent avoir un ou deux salariés. Il faut même aller en disant que si chaque TPE recrutait 1 personne, le chômage disparaîtrait presque d’un coup de baguette magique.
Pourtant loin de ce miracle qui pourrait être possible, pour le moment, les petits, les indépendants, les chefs de TPE, les sans-grade du grand capitalisme, eux, souffrent, généralement en silence.
Un silence emprunt d’une immense dignité et d’un tout aussi grand courage. A sa base ? La fierté de l’indépendance. La fierté de donner du boulot et de subvenir par soi-même et pour les autres.
Que nous dit Marc Sanchez ? Que « 47 % de nos chefs d’entreprise gagnent un peu moins du SMIC ». Nous sommes loin, très loin de l’image du patron exploiteur, forcément méchant riche contre le gentil salarié forcément pauvre !
Pourquoi ?
Plusieurs raisons.
La première ce sont les PGE qu’il faut rembourser et qui représentent en moyenne 2 000 euros de remboursement mensuel ce qui vient évidemment prendre sur la capacité à se payer chaque mois.
La seconde ce sont les prix de l’énergie qui ont bien évidemment réduit les marges de quantités de TPE.
La troisième c’est la crise économique et l’augmentation des taux d’intérêt qui touche notamment terriblement les entreprises du BTP et de la construction au sens large.
Avoir une politique spécifique pour les TPE.
Je pense qu’il est nécessaire d’avoir une politique économique, fiscale, très spécifiques pour les TPE, notamment et en particulier pour celles qui veulent recruter avec des allègements de charges très substantiels et des allègements administratifs majeurs leur permettant et les incitant justement à embaucher massivement.
Les TPE et les indépendants sont une des grandes solutions dans la lutte contre le chômage.
Charles SANNAT
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Source France Info ici