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Allemagne, Pays-Bas, France… : le grand saccage par « l’agenda vert » de l’Union européenne (art du 14 décembre 2022)

Allemagne, Pays-Bas, France… : le grand saccage par « l’agenda vert » de l’Union européenne

« L’Agenda vert » ou « pacte vert » (ou encore « European Green Deal ») de l’Union européenne par l’exemple : le cas de l’Allemagne et des Pays Bas. Mais, soyez rassurés – ou plutôt inquiets – la France ne sera pas épargnée… Le grand saccage européen de l’agriculture continue.

Les Pays-Bas vont démanteler 3 000 exploitations agricoles

Le pays va volontairement s’appauvrir de ses ressources et productions agro-alimentaires pour être le bon élève de la « campagne anti-pollution » .

Ainsi, au moins 3 000 agriculteurs se retrouveront sans travail et dans l’incapacité de nourrir leur famille, car les autorités ont décidé de liquider leurs exploitations. Cette décision est fondée sur les réglementations vertes appliquées en Europe et visant à réduire les émissions d’azote.

Cette politique va faire des ravages, le gouvernement néerlandais cherchant maintenant à racheter ou à fermer de force jusqu’à 3 000 fermes pour atteindre les objectifs fixés par Bruxelles.

Les agriculteurs ont activement résisté aux mesures avec d’innombrables manifestations qui ont vu des autoroutes bloquées et des événements perturbés, bien que de telles manifestations n’aient jusqu’à présent pas été en mesure de freiner l’enthousiasme du gouvernement pour les fermetures.

« Ce que cela vous montre, c’est que la volonté du peuple ne signifie rien pour notre gouvernement. Malgré toutes les protestations et les réactions (inter)nationales, ils poursuivent ce que je pense être des politiques criminelles. Notre gouvernement ne répond pas aux souhaits de ses propres citoyens, il répond aux institutions mondialistes dont l’intérêt est de contrôler l’approvisionnement alimentaire, afin qu’ils puissent nous contrôler. C’est la grande réinitialisation par la force ! » (Eva Vlaardingerbroek)

L’Allemagne interdit aux agriculteurs de l’un de ses länder de fertiliser de vastes étendues de terres

Depuis le 1er décembre, l’utilisation d’engrais azotés a été considérablement restreinte pour de vastes étendues de terres agricoles en Rhénanie du Nord-Westphalie, provoquant la colère des agriculteurs car il est susceptible de réduire considérablement les rendements.

L’Union européenne fait pression pour réduire la quantité d’azote dans certaines parties de l’Europe dans le cadre de son « agenda vert » malgré l’impact que cela pourrait avoir sur la sécurité alimentaire du continent. Le médiat allemand Bild signale que les agriculteurs seront désormais obligés d’utiliser 20 % d’engrais en moins dans toutes les zones considérées comme présentant des niveaux problématiques de produits chimiques :

« Si un champ de blé a besoin de 200 kilos d’engrais pour un rendement optimal, les agriculteurs seraient désormais obligés d’utiliser 40 kilos de moins », a expliqué un agriculteur local, Erich Gussen. « Cela signifie une baisse de rendement et la qualité du blé en souffrira! »

Il y a évidemment une « grande indignation » parmi les agriculteurs de l’État, dont beaucoup verront leurs résultats souffrir gravement à un moment où les prix des engrais et du carburant sont déjà à des niveaux élevés.

Dans l’ensemble un tiers du total des terres agricoles utilisables en Rhénanie du Nord-Westphalie – l’État le plus peuplé d’Allemagne – relève de cette nouvelle restriction.

Les Pays-Bas et l’Allemagne sont favorables aux normes environnementales absurdes de l’Union européenne, et prêts à abandonner abruptement (dans le contexte actuel et sans détenir de solution palliative, comme en matière de gaz ou de pétrole) et détruire leur propre filière agro-alimentaire au nom de la tyrannie écolo-mondialiste.

La France ne sera pas épargnée

Un décret est actuellement en préparation par le ministère de la Transition écologique « portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets ».

Il prévoit la définition des trajectoires annuelles de réduction des émissions de protoxyde d’azote et d’ammoniac du secteur agricole en vue d’atteindre progressivement :

  • une baisse de 13% des émissions d’ammoniac (NH3, polluant atmosphérique) d’ici à 2030 par rapport à 2005
  • une baisse de 15% des émissions de protoxyde d’azote (N2O, gaz à effet de serre) d’ici à 2030 par rapport à 2015.

Pour rappel l’article de loi Climat prévoit également « un plan d’action national » pour accompagner ce décret, ainsi que l’instauration d’une « redevance » sur les engrais « s’il est constaté pendant deux années consécutives » que les émissions ne respectent pas la trajectoire du décret.

Il s’agit bien d’une redevance-punition pour les agriculteurs qui ne respecteraient pas les objectifs.

Après le saccage au nom de la PAC (Politique Agricole Commune) de l’Union européenne pour assurer plus de productivité, c’est maintenant avec la lubie inverse de réduction des pollutions (engendrées par l’agriculture intensive) que nos filières agricoles et d’élevages risquent d’être achevées par le moloch bruxellois incontrôlable.

La tour de Babel européenne doit être détruite !

https://jeune-nation.com/actualite/actu-france/lagenda-vert-de-lunion-europeenne-en-allemagne-et-aux-pays-bas-le-grand-saccage

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