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Immigration : la Corse se rebelle

Immigration : la Corse se rebelle

A Bastia, plusieurs centaines de personnes rassemblées hier pour une mobilisation intitulée “Racailles fora”. Le frère du jeune homme victime d’une agression de la part d’une bande d’individus dans une zone commerciale de la région bastiaise a pris la parole :

“Nous sommes très en colère car nous n’aurions jamais pensé nous retrouver en insécurité dans notre propre ville. Il faut que ça s’arrête. Ça commence à devenir très anxiogène. On ne se sent plus en sécurité. Cette histoire pourrait arriver à chacun d’entre vous.”

L’association identitaire Palatinu, représentée par Nicolas Battini et une grande partie de ses membres, a déployé une banderole. Nicolas Battini a pris la parole pour décrire

“l’expression du peuple corse, pas celle de fascistes. Il s’agit principalement de défendre la famille et la victime. Nous sommes là pour les accompagner. Mais il ne s’agit pas seulement de ça. Il s’agit de parler sans stigmatiser la population d’un quartier. Les familles qui viennent de témoigner de leur solidarité, ce ne sont pas eux, les violents. Il s’agit de dénoncer ces comportements. Nous voulons pointer un certain nombre de responsabilités politiques. Le discours public de la majorité territoriale a décidé d’évacuer les questions et les réalités politiques qui nous touchent tous ici. Nous voulons être les porte-parole de ces gens, ces ouvriers et travailleurs, qui pâtissent des conséquences de ces réalités. Nous avons le droit d’être attachés à notre peuple. Les questions migratoires et sécuritaires doivent trouver des solutions pour protéger notre peuple.”

Nicolas Battini déclarait au mois de novembre :

“Il est évident que la communauté de destin peut apparaître comme un concept tout à fait pertinent dès lors que 95% de la réalité démographique de la Corse est une réalité autochtone, c’est-à-dire que la Corse est peuplée essentiellement par des Corses (…) Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Je pense que la plupart des acteurs politiques du nationalisme, mais pas seulement, s’accordent sur le fait que les Corses sont en passe de devenir minoritaires, et dès lors qu’on est minoritaires, nous n’intégrons plus, pire on tend à s’intégrer à ce que les dynamiques démographiques nous imposent”.

Un musulman ne peut pas devenir un Corse ?

 “Je pense que les individus peuvent devenir ce qu’ils veulent. En revanche, dès lors qu’on parle de communauté et de grands mouvements de masse, c’est plus délicat. Dites-moi s’il est possible pour des masses issues d’autres logiciels civilisationnels de chanter le Dio Vi Salvi Regina ou de partager avec vous un bout de figatellu ?”

“Quelle société voulons-nous vraiment construire ? J’illustre mon propos par un certain nombre d’autonomistes qui se servent de l’autonomie pour faire passer la théorie du genre, l’écriture inclusive et la volonté d’installer des réfugiés en Corse (…) Exemple : les parrainages de Jean-Luc Mélenchon par un certain nombre de conseillers territoriaux, dont le député Jean-Félix Acquaviva, le vote à la mairie de Bastia, le 5 mars 2021 du rapport numéro 16 qui entérine l’établissement d’une politique faisant la promotion, dans le cadre de la politique municipale de la ville, de la théorie du genre et de l’écriture inclusive (…) C’est d’autant plus révoltant  que cela n’a jamais été validé  par le suffrage universel. C’est bien finalement la grande raison de notre rupture, nous décelons au sein de l’autonomisme, sous prétexte d’établir des partenariats qui permettront d’obtenir l’autonomie, un certain nombre de de glissements vers le wokisme et vers l’islamo gauchisme.”

https://lesalonbeige.fr/immigration-la-corse-se-rebelle/

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