Un pur trouve toujours un plus pur qui l’épure.
Il y a des jours où le soleil vous parait plus chaud, où vos voisins vous disent qu’ils vous aiment, où tout vous donne envie de sourire.
Aujourd’hui, chers lecteurs de MPI, c’est le cas.
Pourquoi ? Parce que les maîtres censeurs de la presse Mains Stream vont, à leur tour, être censurés.
Comment est-ce possible dans cette république maçonnique où tout écart des “valeurs républicaines” est immédiatement sanctionné ?
Nos confrères de Boulevard Voltaire résument de façon croustillante cette bonne nouvelle :
C’est le gag indémodable de l’arroseur arrosé. Lorsqu’ils ont eu vent de la décision du Conseil d’Etat de contraindre l’Arcom à mieux contrôler CNews, les médias de service public ont sabré le champagne. « C’est une excellente chose, entendait-on mercredi dernier sur France Info. Ce que le Conseil d’État vient rappeler à l’Arcom, c’est qu’elle ne joue pas son rôle au nom du respect de la liberté d’expression ». Mais dès le lendemain, les verres à mousseux étaient déjà rangés et les mines victorieuses avaient laissé place à des moues inquiètes. La nuit portant conseil, les moins lents de nos confrères avaient fini par comprendre ce que nous annoncions sur BV dès le mois de janvier : ce qui s’appliquera à CNews s’appliquera à tous.
Le 15 février, France Inter monta au créneau à deux reprises pour dénoncer cette intolérable égalité de traitement entre tous les médias. Une exigence de pluralisme sur CNews, c’est indispensable, mais sur l’audiovisuel public, c’est parfaitement inadmissible !
Oui, crient-ils en coeur, le flicage c’est bon pour les autres, mais pas pour nous qui représentons la gauche bien pensante.
Tel était le privilège du “camp du Bien” qui exige d’autrui ce qu’il refuse de s’imposer à soi-même.
Hodie mihi, cras tibi (1)…
Rastignac
(1) Aujourd’hui c’est moi, demain ce sera toi.