Sournois, Le Monde a tenté de saboter les conférences de Christine Kelly, salle Gaveau, nous explique Gabrielle Cluzel. Le bon camarade ! Pour FB, la stratégie de ce « torchon » est claire : « rendre la vie impossible aux voix discordantes, Le Monde sert ici de courroie de transmission du pouvoir ». Une courroie pensionnée : « Coupons les subventions à tous ces "journaux", enchaîne Dl CLUZ, et nous verrons combien de temps ils tiendront ! Nous sommes dans une économie libérale, donc prouvons-le ! » San Antonio confesse ne pas connaître Christine Kelly : « Vu ici l’éloge de Mme Kelly, il va me falloir regarder cette émission au moins une fois pour me faire une idée concrète. » Parions qu’il tombera sous son charme. Pour Clorouk, c’est déjà fait : « C’est un des charmes de la présentatrice : elle est toujours posée, ses questions sont pertinentes, sa langue est précise. Elle entretient sur son plateau une atmosphère de sérieux et de bonne humeur à laquelle ses fidèles téléspectateurs sont sensibles. »
Thomas Legrand ? « Un mesquin »
Autre attaquée : Sonia Mabrouk. Aux yeux de son confrère Thomas Legrand (Libération), elle n’est pas journaliste, nous raconte Jean Kast. Mégalo, Legrand se verrait bien maître des cartes de presse - au mépris de l’instance paritaire, la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels. « Les attaques se succèdent, relève Corentin Kurunig. Rappelons que le forum de Davos 2024 vient de conclure que le premier risque menaçant le monde était la désinformation et le mensonge ; se posant ainsi sans vergogne comme détenteur de la Vérité. » Jill enchaîne sur cette « Vérité » : « Quelle légitimité a ce descendant en ligne directe de la Pravda… Quand on pense que les trucs dans lesquels il sévit sont financés par les Français. » Hadrien Lemur analyse le cas de Thomas Legrand : « La classe, la réussite et l’intelligence ont toujours fait baver de rage les mesquins, les bas du front et les ratés. »
Laurence Ferrari, elle, a été prise à partie par Hapsatou Sy. Selon elle, Ferrari « a été contaminée par le virus CNews ». C’est grave, docteur ? « Il faut vraiment qu’ils soient aux abois, ces pontifes de l’audiovisuel public, réagit Pinomajo, pour en arriver à la basse besogne du dénigrement, sans aucun argument, sans motivation sinon celle de la haine provoquée par une intoxication idéologique. » Dans son article, Georges Michel rappelle que Laurence Ferrari avait été la seule journaliste pertinente en interrogeant Emmanuel Macron. « Une merveille », cette intervention, se souvient Lechonch, en plein cours d’une « opération de propagande macroniste ». Il continue : « Cette journaliste a osé bousculer le roitelet et sa cour. Une femme de courage. » Car on ne manque pas, dans cette offensive contre CNews, de femmes décidées à sauver leur liberté de parole. Panchoa JP leur rend un hommage appuyé : « Merci à vous Mesdames qui raisonnez avec le cœur et la tête : Charlotte, Eugénie, Gabrielle, Laurence, Sonia… "L’égalité" a au moins ce mérite de montrer que l’intelligence autant que la dignité sont également partagées. » Vous, les femmes !
Heureusement qu'il y a Charlie
Alors que l’intelligentsia pilonnait CNews comme Poutine l’Ukraine, des renforts inattendus sont venus de Charlie Hebdo. Riss a rappelé dans son édito qu'un journaliste qui serait toute objectivité est une vue de l'esprit, se félicite Arnaud Florac. « Un grand Merci à Charlie Hebdo, commente JMK. Je n’ai jamais cessé de lire Charlie et de regarder CNews, où est le problème ? Je veux de l’information honnête, des journalistes talentueux qui ne commencent pas chaque phrase par "extrême droite". » Il n’est pas le seul à lire et BV et Charlie. Chti aussi : « Bravo Charlie ! J’étais rassuré hier, eh oui, je suis aussi abonné à Charlie ! Et lecteur assidu de BV. Ils ont l’humour saignant, et alors ? Merci beaucoup à BV de lui être reconnaissant. » Ce soutien de Charlie touche même des gens insensibles à la caricature. « Je ne fus ni ne serai jamais Charlie, reconnaît Yves-Michel Biegel, mais là, CHAPEAU. » Nous laisserons le mot de la fin à JD Gallet, qui confie son tiercé gagnant en matière de médias : « J’ai toujours été Charlie. Et je le suis ce matin encore plus volontiers. Et je suis Cnews comme je suis BV. »