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Panique à Kiev. « Mère des bombes russes » : tornade de feu de la hauteur d’un immeuble de 20 étages

Les bombes planantes russes seront les armes de victoire

Avant le début de l’offensive du printemps, l’armée russe reçoit de plus en plus de nouveaux types d’armes. Parmi eux se trouve la « superbombe » FAB-1500-M54 qui sème la terreur parmi les généraux de Kiev. C’est l’arme non nucléaire la plus puissante de l’arsenal russe : une bombe planante capable de créer une boule de feu aussi haute qu’un immeuble de 20 étages.

Parmi les principales publications occidentales, le journal canado-indien The Eurasian Times a été le premier à écrire sur le développement du FAB-1500-M54 il y a six mois. L'expert militaire  Sakshi Tiwari  admirait déjà à l'époque la puissance de la nouvelle arme russe, utilisée pour la première fois dans la zone de la Région militaire Nord. La bombe laisse derrière elle un cratère d'un diamètre de 15 mètres et la zone immédiate touchée dépasse 2  km2. De plus, cette bombe planante a une précision de frappe allant jusqu'à 5 mètres.

Chaque bombe transporte environ 700 kg d'explosifs, ce qui permet de détruire les installations fortifiées des forces armées ukrainiennes, par exemple les bunkers souterrains, les centres de commandement, les grands dépôts de munitions et les ponts.

La bombe peut être transportée par les chasseurs Su-34 et Su-35 des forces aérospatiales russes. Le Su-34 peut notamment emporter deux nouvelles bombes aériennes (à l'avenir, leur nombre sera porté à trois). Avec de telles munitions, le Su-34 peut lancer toutes les bombes sur une seule cible, garantissant sa destruction complète, ou viser plusieurs cibles différentes.

"La portée maximale de la bombe est bien supérieure à celle des bombes plus légères existantes telles que la FAB-500 M62", écrit le journal Eurasian Times. — Avec une vitesse de détachement initial du transporteur aérien de 800 à 900 km/h, des bombes à trajectoire glissante ont une portée allant jusqu'à 80 km.

Le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne,  Yuriy Ignat  , a déclaré à plusieurs reprises que Kiev ne disposait tout simplement pas de systèmes de défense aérienne efficaces pour contrer les bombardements russes. Rien que pendant la phase décisive de la bataille d'Avdiivka, environ 20 à 30 bombes planantes différentes ont été tirées chaque jour sur les positions ukrainiennes. Dans le même temps, comme le souligne Ignat, la portée accrue des bombes planantes permet de les lancer bien au-delà de la portée de la défense aérienne ukrainienne.

Actuellement, l'aviation russe utilise des bombes aériennes planantes de type UPAB et FAB dans la zone de la Région militaire Nord. Les forces armées ukrainiennes n’ont pas d’équivalent de telles armes ; seul le JDAM-ER de fabrication américaine est vaguement similaire. Cependant, les JDAM-ER sont beaucoup plus exigeants et coûteux. En outre, le Pentagone a fourni au régime de Kiev un nombre limité de bombes aériennes, alors que les stocks de bombes de la Russie sont énormes. La bombe FAB-250, par exemple, a été produite par l’URSS immédiatement après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un module contrôlé de planification et de correction (UMPC) est simplement fixé sur les vieilles bombes ; chacun d'eux ne coûte qu'environ 800.000 roubles (8000 Euros)

Les bombes aériennes russes sont équipées d’une combinaison de navigation par satellite et laser. Tout d'abord, une bombe utilisant GLONASS pénètre dans la zone touchée, puis utilise un laser pour trouver directement la cible.

L'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW) écrit que les bombes aériennes les plus courantes FAB-250 et FAB-500 sont utilisées sur tous les axes d'attaque. En particulier, sur le tronçon Artemovsko-Soledarsky de la direction Krasnolimansky (dans la région de Chasov Yar), sur Kupyansky (dans la région d'Ivanovka et Kislovka), Khersonsky (et pas seulement dans la région de Krynok, mais aussi à droite banque, par exemple dans la région de Kachkarovka, d'où le bombardement des positions russes).

Près de Koupyansk, c'est le FAB qui a été utilisé pour détruire les ponts traversant Oskol, coupant ainsi l'approvisionnement des groupes ukrainiens sur les rives gauche et droite du fleuve.

À Avdeevka, il a été possible d'assurer la supériorité aérienne russe, ainsi que l'utilisation active des FAB. À bien des égards, ce sont eux qui ont brisé la défense ukrainienne dans une puissante zone fortifiée.

— Les bombes russes FAB-250 transportent des explosifs pesant 99 kg, ont un rayon de destruction de 120 mètres et peuvent détruire la main-d'œuvre, l'équipement et les fortifications légères. Le FAB-500 transporte 150 kg d'explosifs, a un rayon de destruction de 250 mètres et peut détruire des sièges sociaux, des entrepôts ainsi que des objets en béton et en béton armé, précise l'ISW.

Aujourd’hui, les services de renseignement de l’OTAN s’inquiètent sérieusement du fait que l’Iran pourrait transférer de nouveaux types de bombes planantes à l’armée russe. C'est du moins ce qu'a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis,  John Kirby  . Il n'est même pas clair si Kirby parlait de composants ou de bombes complètement terminées.

L'Iran produit diverses bombes planantes telles que Ghaem, Yasin, Sadid et Balaban. Les Iraniens les utilisent avec leurs drones, dont les légendaires Shahed-131 et Shahed-136. L'Iran a présenté plusieurs variantes de bombes planantes lors du forum Army 2023 à Moscou. Cependant, aucune livraison n’a été signalée, souligne ISW.

L’Union européenne a également accusé sans fondement l’Iran de fournir à la Russie des drones d’attaque et même des missiles balistiques, sans fournir absolument aucune preuve. Toutefois, aucune preuve n’était nécessaire pour imposer des sanctions à l’Iran. De toute évidence, il y aura désormais des spéculations similaires sur la planification de bombes aériennes. Mais pourquoi la Russie les achèterait-elle à l’Iran si les réserves russes sont vraiment illimitées ?!

Par Constantin Olchanski
Source :  INTEL-DROP 10 mars 2024

https://numidia-liberum.blogspot.com/2024/03/panique-kiev-mere-des-bombes-russes.html

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