Le dérapage est « important », c’est « très, très rare », alerte le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici qui, rappelons-le quand même, était ministre de l’économie et des finances et se faisait filmer et photographier avec sa jeune copine Charlène (charmant en tout point) qui donnait le bain à sa chatte sous l’œil énamouré du ministre. Pardon, à son chat. Mieux vaut être prudent avec les mots utilisés. Parfois certaines expressions peuvent prêter injustement à confusion.
Donc côté dérapage, Moscovici est un homme d’expérience. Il s’y connaît.
Alors quand il dit que de telles proportions sont très, très rares, on peut le croire !
Hier, j’expliquais qu’au mieux les retraites seraient désindexées et sans doute, à un moment, plus payées totalement !
Que n’ai-je pas entendu !
Que c’était injuste, que l’on avait cotisé, que j’ai travaillé toute ma vie, que, que, que… certes. Tout ceci est vrai. Les retraités ont travaillé toute leur vie, cotisé, payé, raqué. Oui. C’est injuste. Oui.
Mais…
Il y a un principe de réalité.
Quand il n’y a plus de sous… il n’y a plus de sous.
Et je le dis.
Je le redis.
Tous ceux qui dépendent de la dépense publique doivent se préparer à recevoir beaucoup moins d’argent parce qu’il n’y aura plus d’argent pour verser les pensions, les aides etc.
Vous allez me dire… mais prenons aux riches, prenons aux entreprises, prenons chez les autres… mais pas chez moi !
Je vous dirai que vous avez raison, mais dans un monde fermé. Dans un monde ouvert vous ne pouvez pas taxer plus que les autres et nous sommes déjà les premiers en taxes et impôts. Je sais c’est moche, c’est méchant c’est vilain mais c’est la réalité.
On ne peut pas voter pour l’Union Européenne, pour plus d’Europe et toujours moins de souveraineté et penser que l’on peut gérer comme bon nous semble.
Cette politique nous mène dans le mur. Oui.
Elle va vous ruiner.
Oui.
Elle va faire souffrir nos retraités. Oui.
Nos plus faibles. Oui.
Mais c’est la conséquence uniquement de nos abandons de souveraineté.
J’en parle depuis 15 ans.
Soit nous redevenons souverains, nous sortons de l’Union Européenne, nous retrouvons notre banque centrale et nous aurons des marges de manœuvre (et ce sera difficile) soit nous continuons comme cela… et nous finirons comme les Grecs.
Charles SANNAT
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Source Le Figaro ici