Le maître du Kremlin a promis au peuple russe d’identifier et de punir tous ceux qui étaient à l’origine de l’attaque de l’hôtel de ville de Crocus. À mon humble avis, certains responsables de cette infamie vont avoir une espérance de vie limitée.
L’enquête avance vite. Ce qui n’a rien d’étonnant quand on sait que le FSB est capable de faire parler même les muets.
Je laisse le chœur des pleureuses dénoncer les atteintes aux droits de l’homme, parce que des bêtes fauves dépourvues d’humanité qui ont massacré 150 innocents ressortent de leur interrogatoire avec une tête au carré. Comme toujours, il y a ceux qui pleurent sur le sort des victimes innocentes et ceux qui se lamentent sur celui des tueurs… au nom de la civilisation et de nos grands principes humanistes.
Oui, l’étau se resserre sur l’Ukraine et le camp anglo-saxon, qui tente de couvrir son petit protégé. Souvenez-vous : Washington ciblait déjà Daech et blanchissait Kiev, avant même que l’EI ait revendiqué l’attentat !
Les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Ukraine sont à l’origine de l’attaque de l’hôtel de ville de Crocus, selon le chef du FSB, Alexandre Bortnikov.
https://tass.com/emergencies/1766181
De son côté, le chef du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, a confirmé l’implication de l’Ukraine dans l’attentat au Circus City Hall. Aux journalistes qui lui posaient la question “L’Ukraine ou Daech ?”, Patrouchev a répondu : “L’Ukraine, bien sûr”.
https://tass.com/politics/1766193
De plus, une belle analyse de Pepe Escobar nous détaille les liaisons coupables entretenues par Washington, Londres et Kiev avec la mouvance islamiste depuis de longues années.
Évidemment, il faut s’attendre à de la résistance du côté des commanditaires, de la même façon qu’ils ont noyé le poisson pour la destruction de Nord Stream II. Mais cette fois, les Russes aussi ont des liens avec l’État islamique, leur permettant de démêler l’opération de A à Z.
https://reseauinternational.net/la-connexion-nuland-boudanov-tadjik-crocus/
Poutine n’a pas attendu la fin de l’enquête pour arroser les services de renseignements ukrainiens.
“Au cours des dernières 24 heures, les forces armées russes ont lancé une frappe combinée à l’aide d’armes de précision à longue portée maritimes et terrestres et de véhicules aériens sans pilote contre des centres et des sites de prise de décision du SBU (Service de sécurité ukrainien), des entreprises militaro-industrielles. et les zones de déploiement des formations néonazies ukrainiennes et des mercenaires étrangers. Toutes les cibles ont été touchées. Les objectifs de la frappe ont été atteints”, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Et la destruction du potentiel militaire ukrainien continue.
Au total, les forces armées russes ont détruit 577 avions de combat ukrainiens, 270 hélicoptères, 17 142 véhicules aériens sans pilote, 489 systèmes de missiles sol-air, 15 604 chars et autres véhicules blindés de combat, 1 256 lance-roquettes multiples, 8 531 canons et mortiers d’artillerie de campagne et 20 215 véhicules militaires spéciaux depuis le début de l’opération militaire spéciale, a indiqué le ministère.
Ce qu’il faut craindre après l’enquête du FSB
Si les peuples européens, systématiquement abusés par les médias et le discours mensonger de Washington sur les causes réelles de cette guerre, apprenaient que Kiev est derrière le massacre de 150 innocents à Moscou, le soutien à Zelensky s’effondrerait en 24 heures.
Mais il faut s’attendre à ce que le camp otanien mente et nie la réalité des évènements, afin de pouvoir poursuivre l’aide à l’Ukraine avec l’aval des peuples qui croient au narratif officiel, lequel diabolise Poutine et vénère saint Zelensky.
Sans preuves accablantes et incontestables désignant les commanditaires du massacre pour que les opinions occidentales basculent, rien ne changera. La parole de Poutine ou des responsables russes ne suffira pas. Attendons la fin de l’enquête du FSB.
Conclusion
Je pense que dans cette affaire, les commanditaires n’avaient pas prévu que les assaillants se fassent cravater à la frontière ukrainienne, ce qui désigne Kiev comme premier coupable. À mon avis, les chefs de l’opération pensaient que le commando terroriste n’avait aucune chance de sortir vivant de cette expédition à haut risque. Donc pas de témoins.
Il a fallu trouver des volontaires suffisamment entraînés pour accomplir cette mission kamikaze mais surtout assez cons pour l’accepter, moyennant une prime dérisoire de 5 000 dollars.
Mais il se trouve que les services de sécurité russes ont été complètement défaillants et que les tueurs, restés sur place moins de 20 minutes, ont eu tout le temps nécessaire pour s’enfuir sans rencontrer d’opposition. Mais c’est 350 kilomètres plus loin que les choses ont mal tourné pour eux.
La suite se passe dans les locaux du FSB… Dans les coups tordus, il y a toujours des imprévus.
Jacques Guillemain