Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La France marchait, marche… et marchera encore, hélas

You are currently viewing La France marchait, marche… et marchera encore, hélas

Adègne Nova

Une marche silencieuse après l’autre, les Français se regroupent et marchent en silence réagissant ainsi à un fait meurtrier pour exprimer leur solidarité avec les proches d’une victime…

En hommage à Philippe à Grande-Synthe, pour Pauline à Villiers-en-Lieu, en souvenir de Simon près de Dinard, à la mémoire de Lola, pour Alexandra, pour Rose, pour Estelle, pour Samuel, pour Mireille… la liste est, hélas, bien longue.

Mais à quoi servent ces dizaines, centaines, peut-être davantage, de kilomètres parcourus ensemble, maintes fois accompagnés – enfin précédés puisqu’il faut bien se faire voir quand même – d’élus portant haut leur écharpe tricolore pour montrer que le régime aussi compatit et pleure ? À quoi servent ces cortèges silencieux où, partout en France, les mêmes discours – mièvres – sont prononcés ?

Les Français ont marché hier, marchent aujourd’hui, mais ils marcheront aussi demain, après-demain et encore bien après… parce qu’aucun élu n’a le courage de poser les vrais mots sur les maux dont souffre notre société. D’où vient cette cruauté qui d’un coup de couteau, de hache, de feu ou de poing enlève la vie à nos semblables ? Pourquoi ? Notre société était-elle aussi violente il y a ne serait-ce que dix ans ? Pourquoi en est-on arrivés là ?

La réponse est simple : le choc des civilisations. Les unes, pour lesquelles la violence et la loi du plus fort sont coutumières ; l’autre, qui a pour caractéristique le dialogue et la générosité (le tout largement mâtiné d’idéologie universaliste et wokiste, diffusée à l’envi par les « sachants » auto-proclamés) qui la conduisent lentement – ou pas tant que ça – mais sûrement à sa fin annoncée.

Aujourd’hui les hommes qui nous gouvernent n’ont d’autre objectif que leur réélection (pensez-donc, la soupe est bonne !), jouant le rôle qu’ils estiment pouvoir la permettre. Pour ce faire, ils soutiennent, flattent, « payant » les communautés et autres lobbies et la France se morcelle, se désunit : c’est la république qui divise !

Saint Thomas d’Aquin expliquait dans De Regno ad Regem Cypri qu’un « gouvernement sera[it] d’autant plus utile qu’il sera[it] plus efficace pour conserver l’unité de la paix »… s’il voyait l’état de notre pays, il serait dépité, c’est le moins que l’on puisse dire.

Pauvre France « quand reviendras-tu ? Dis, au moins le sais-tu, que tout le temps qui passe ne se rattrape guère, que tout le temps perdu ne se rattrape plus » !

Les marches silencieuses, blanches, roses… ne pourront disparaître avec la république qui entretient un état continuel de guerre civile et sociétale et sacrifie le bien commun au bénéfice des luttes partisanes (de classes, religieuses, sexuelles et bien plus encore) ; ne pourront cesser avec des élus sans autre volonté de réussite que personnelle. Raymond Poincaré se demandait si « l’erreur initiale de la France ne datait pas de l’exécution de Louis XVI »… combien de républicains idéologisés, lobotomisés, actuels seraient capables aujourd’hui d’une telle réflexion ? Aucun, hélas !

Alors marchez si vous voulez… mais nul homme doué de raison et capable de réflexion ne le fera sans se dire que seul un roi, au-dessus des contingences électorales, saurait faire respecter à nouveau les valeurs fondatrices de notre civilisation et, par-là même, la protéger.

Et ce n’est pas une avalanche de nouvelles lois, présentées comme radicales et performantes qui endigueront un tant soi peu cette barbarie massive qui déferle sur nous. Ces textes sans fin votés dans les assemblées n’ont pour effet que de bafouer les valeurs essentielles de notre civilisation. Quid des lois naturelle, fondamentales ?…

https://www.actionfrancaise.net/2024/04/19/la-france-marchait-marche-et-marchera-encore-helas/

Écrire un commentaire

Optionnel